Guerre dans la bande de Gaza : Benyamin Nétanyahou se dit prêt à un "cessez-le-feu temporaire" pour libérer des otages

Le Premier ministre israélien a par ailleurs affirmé, lors d'une conférence de presse mercredi soir, que 20 des 58 otages toujours à Gaza sont "en vie de façon certaine".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 2min
Le Premier ministre israélien BenYamin Nétanyahou lors d'une conférence de presse à Jérusalem, le 21 mai 2025. (RONEN ZVULUN / AFP)
Le Premier ministre israélien BenYamin Nétanyahou lors d'une conférence de presse à Jérusalem, le 21 mai 2025. (RONEN ZVULUN / AFP)

Une conférence de presse scrutée par la communauté internationale. Israël est prêt à accepter un "cessez-le-feu temporaire" permettant de libérer des otages, a déclaré mercredi 21 mai, dans la soirée, le Premier ministre Benyamin Nétanyahou, tout en affirmant que l'armée contrôlerait "toute la bande de Gaza" à l'issue de l'offensive en cours dans le territoire palestinien. "S'il y a une option de cessez-le-feu temporaire, pour libérer des otages, nous serons prêts", a-t-il déclaré, affirmant que 20 des 58 otages (dont un soldat tué en 2014) toujours à Gaza sont "en vie de façon certaine".

Cette annonce, dans un contexte de pressions internationales accrues sur Israël pour sa conduite de la guerre à Gaza, est intervenue dans la foulée d'un tollé suscité mercredi par des tirs de "sommation" de l'armée israélienne lors d'une visite de diplomates étrangers organisée par l'Autorité palestinienne à Jénine, en Cisjordanie occupée. Il n'a pas commenté l'événement, déploré par l'UE, l'ONU et plusieurs pays européens.

"Eviter une crise humanitaire"

Le Premier ministre israélien s'est également vanté que l'armée israélienne ait "écrasé" les camps de réfugiés palestiniens du nord de la Cisjordanie visés par une offensive majeure contre les groupes armés palestiniens. Il faisait référence aux camps de Jénine, Tulkarem et Nour Chams, dont Israël a forcé l'évacuation de la population en février.

Réitérant son plan de prendre le contrôle de toute la bande de Gaza, il a concédé qu'Israël devait "éviter une crise humanitaire afin de garder notre liberté d'action opérationnelle". Cette déclaration intervient alors que l'extension des combats et les restrictions à l'entrée de l'aide humanitaire après deux et mois et demi d'un blocus total suscitent une vague de condamnations internationales.

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