Gaza : "Tout est à reconstruire", constate la responsable des activités médicales pour Médecins sans frontières

Depuis l'annonce du cessez-le-feu, samedi dernier, des milliers de Palestiniens ont regagné les ruines de leurs anciennes habitations, dans l'espoir de reconstruire.

Article rédigé par franceinfo
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Les Palestiniens regagne la ville de Gaza, complètement détruite par l'armée israélienne, le 12 octobre 2025. (BASHAR TALEB / AFP)
Les Palestiniens regagne la ville de Gaza, complètement détruite par l'armée israélienne, le 12 octobre 2025. (BASHAR TALEB / AFP)

Il y a "des besoins en eau, électricité, assainissement, médicaments, tout est à reconstruire, tout a été détruit", constate Karin Huster, la responsable des activités médicales pour Médecins sans frontières à Gaza, mardi 14 octobre sur franceinfo. La première phase de l'accord pour mettre fin à la guerre à Gaza est entrée en vigueur et les bombardements israéliens ont cessé depuis la fin de la semaine dernière alors que l'aide humanitaire rentre peu à peu dans l'enclave palestinienne.

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"Tout ce qui est matériel de reconstruction est toujours bloqué" à la frontière avec Israël, regrette Karin Huster, qui se trouve à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. "Il faut qu'il y ait le désir de laisser les Gazaouis et la communauté internationale reconstruire", souhaite l'infirmière.

"La reconstruction va être incroyablement difficile"

Karin Huster

à franceinfo

Depuis l'annonce du cessez-le-feu, les habitants de la ville de Gaza reviennent sur le site de leurs maisons détruites. "Même si la terre est devenue ruine, beaucoup veulent rester", explique Karin Huster. "Alors que toute l'infrastructure de santé est détruite", elle alerte sur le fait que "1,7 million de personnes vont avoir des besoins de santé immenses".

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