Dans un contexte tendu, l'Université libre de Bruxelles confirme la promotion "Rima Hassan"
La décision, votée par une majorité d’étudiants de la promotion, a été entérinée jeudi par l'université belge, malgré une vive polémique.
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La promotion 2025 de la faculté de droit de l’Université libre de Bruxelles (ULB) a choisi de s’autobaptiser "promo Rima Hassan", du nom de l'eurodéputée insoumise franco-palestinienne. La décision, votée par une majorité d’étudiants de la promotion, a été entérinée jeudi 28 août par la direction de l’université. Une appellation qui crée la polémique en Belgique, dans une société particulièrement à vif sur le conflit israélo-palestinien.
Hors micro, plusieurs étudiants expliquent avoir choisi de baptiser leur promotion "Rima Hassan" pour deux raisons. D’une part, pour saluer son combat contre, disent-ils, "contre la criminalisation des voix de la paix". Un argument de droit selon eux, qui se double d’une seconde motivation politique : celle d’afficher un soutien sans ambigüité au peuple palestinien, comme Rima Hassan l’a elle-même fait à de nombreuses reprises.
"Peur des représailles"
En face, les étudiants qui se sont opposés au choix de ce nom font profil bas, par "peur des représailles", expliquent-ils. Ils décrivent un climat particulièrement tendu au sein de l’Université libre de Bruxelles ces derniers jours. En avalisant ce choix, la direction n’a pas voulu déroger à la tradition bruxelloise qui veut que le choix des étudiants soit souverain, tant qu’il respecte des règles démocratiques. Ce qui est le cas selon les autorités universitaires, qui ont tranché en leur faveur malgré de lourdes pressions exercées de l’extérieur. Une lettre ouverte a ainsi été signée par 1 300 personnes l’appelant à rejeter le choix du nom de Rima Hassan.
L’eurodéputée insoumise a salué jeudi cette annonce sur les réseaux sociaux, se déclarant "honorée de marrainer cette nouvelle promo". "Je remercie toutes celles et tous ceux qui ont tenu bon face à l’acharnement médiatique et politique et en particulier les étudiants et étudiantes qui ont été infantilisés, dénoncés et calomniés", écrit-elle.
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