Washington va réduire ses troupes en Irak dans les "prochains mois"
L'annonce a été faite à l'issue d'un "dialogue stratégique" visant à ramener un peu de stabilité dans les relations houleuses entre les Etats-Unis et l'Irak.
/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
/2020/06/12/phpYLr2wv.jpg)
Le retrait aura lieu "au cours des prochains mois". Les Etats-Unis ont annoncé jeudi 11 mai qu'ils allaient "réduire" leur présence militaire en Irak, après avoir repris langue avec le gouvernement irakien désormais dirigé par un Premier ministre plus favorable à Washington, au terme de mois de tensions. Evoquant les "progrès significatifs" contre le groupe jihadiste Etat islamique (EI), raison de la présence américaine à la tête d'une coalition internationale, les deux pays ont affirmé dans une déclaration conjointe que "les Etats-Unis continueraient à réduire leurs forces en Irak".
Les gouvernements américain et irakien n'ont pas précisé l'ampleur ni le calendrier de ce retrait progressif. Washington va aussi "discuter avec le gouvernement irakien du statut des forces restantes", sans rechercher "une présence militaire permanente" – une position en ligne avec la volonté de désengagement du président Donald Trump, qui a promis de "mettre fin aux guerres sans fin".
5 200 soldats américains sur place en début d'année
Cette déclaration a été faite à l'issue d'un "dialogue stratégique" par visioconférence – en raison du Covid-19 –, visant à ramener de la stabilité dans les relations houleuses entre les deux alliés. Il s'agit d'une mise à jour du "dialogue" de 2008, quand les Etats-Unis avaient établi les conditions de leur départ après avoir envahi l'Irak. Depuis, leurs troupes sont revenues, bien moins nombreuses, contre l'EI.
Plus de deux ans et demi après la "victoire" sur les jihadistes côté irakien, les milliers de soldats américains dans le pays – ils étaient 5 200 en début d'année – étaient à nouveau au cœur des tensions. Le sentiment anti-américain a en effet flambé avec la mort en janvier du général iranien Qassem Soleimani et de son lieutenant irakien, tués à Bagdad dans un raid ordonné par le président Trump, après la multiplication de tirs de roquettes contre des intérêts américains, imputés par Washington aux forces pro-Iran.
À regarder
-
Wemby est de retour (et il a grandi)
-
Arnaque aux placements : la bonne affaire était trop belle
-
Une tornade près de Paris, comment c'est possible ?
-
La taxe Zucman exclue du prochain budget
-
Un ancien président en prison, une première
-
Normes : à quand la simplification ?
-
La Terre devient de plus en plus sombre
-
Cambriolage au Louvre : d'importantes failles de sécurité
-
Louis Aliot, vice-président du RN, et les "deux sortes de LR"
-
Nicolas Sarkozy incarcéré à la prison de la Santé
-
Décès d'une femme : les ratés du Samu ?
-
Louvre : cambriolages en série
-
Grues effondrées : tornade meurtrière dans le Val d'Oise
-
De nombreux sites paralysés à cause d'une panne d'Amazon
-
Hong Kong : un avion cargo quitte la piste
-
Quand Red Bull fait sa pub dans les amphis
-
Ces agriculteurs américains qui paient au prix fort la politique de Trump
-
ChatGPT, nouveau supermarché ?
-
Eléphants : des safaris de plus en plus risqués
-
Concours de vitesse : à 293 km/h sur le périphérique
-
Églises cambriolées : que deviennent les objets volés ?
-
Quel était le système de sécurité au Louvre ?
-
La Cour des comptes révèle les failles de sécurité du musée du Louvre
-
Cambriolage du Louvre : ces autres musées volés
-
Cambriolage au Louvre : l'émotion et la colère de Stéphane Bern
-
Famille royale : Andrew, le prince déchu
-
Promeneurs, joggeurs : la peur des chiens
-
Vol des bijoux au Louvre : sept minutes pour un casse spectaculaire
-
Au cœur de la traque des migrants
-
Mouvement "No Kings" aux États-Unis : sept millions d'Américains sont descendus dans les rues contre Donald Trump
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter