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Irak : le Premier ministre indemne après une attaque au "drone piégé"

Cette "tentative d'assassinat", selon ses services, est survenue dans la nuit de samedi à dimanche et n'a pas été revendiquée dans l'immédiat.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 07/11/2021 08:07 Mis à jour le 07/11/2021 14:47

Temps de lecture : 1min

Le Premier ministre irakien Moustafa al-Kazimi, à Bagdad (Irak), le 10 octobre 2021. (IRAQI PRIME MINISTRY PRESS OFFIC / ANADOLU AGENCY / AFP) — Le Premier ministre irakien Moustafa al-Kazimi, à Bagdad (Irak), le 10 octobre 2021. (IRAQI PRIME MINISTRY PRESS OFFIC / ANADOLU AGENCY / AFP)

Le Premier ministre irakien Moustafa al-Kazimi est sorti "indemne" d'une "tentative d'assassinat ratée" commise dans la nuit du samedi 6 au dimanche 7 novembre au moyen d'un "drone piégé" qui a visé sa résidence dans la "zone verte" à Bagdad, a précisé le bureau du Premier ministre.

Cette attaque n'a pas été revendiquée dans l'immédiat et on ignore, dimanche, si elle a fait des blessés, ainsi que l'étendue des dégâts matériels. "Je vais bien, Dieu soit loué, et j'appelle au calme et à la retenue de la part de tous pour le bien de l'Irak", a écrit Moustafa al-Kazimi sur Twitter.

Un "acte apparent de terrorisme", selon les Etats-Unis

Les Etats-Unis ont condamné cette attaque samedi, dénonçant un "acte apparent de terrorisme". "Nous sommes soulagés d'apprendre que le Premier ministre est indemne. Cet acte apparent de terrorisme, que nous condamnons fortement, visait le cœur de l'Etat irakien", a affirmé dans un communiqué le porte-parole du département d'Etat Ned Price. La Ligue arabe, le Qatar, les Emirats et les voisins koweïtien, saoudien et jordanien ont également "condamné" cette opération.

La France a également condamné "avec la plus grande fermeté la tentative d’assassinat contre le Premier ministre irakien Mustafa Al-Kadhimi à son domicile" ce dimanche, a déclaré dans un bref communiqué le Quai d'Orsay.

Cette attaque est la première à viser la résidence de Moustafa al-Kazimi, au pouvoir depuis mai 2020. Elle survient au moment où les partis mènent des tractations en vue de former des coalitions parlementaires sur la base des résultats préliminaires du scrutin du 10 octobre.