Rencontre entre Donald Trump et Benyamin Nétanyahou : vers un plan de paix pour Gaza ?

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Article rédigé par France 2 - S. Perez, A. Miguet, A. Boulet. Édité par l'agence 6Medias
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Donald Trump et Benyamin Nétanyahou se trouvent, lundi 29 septembre à 20 heures, dans le Bureau ovale à Washington. Le président américain espère faire accepter au Premier ministre israélien son plan de paix pour le Proche-Orient.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.


Donald Trump, optimiste sur un prochain accord de paix. Benyamin Nétanyahou, silencieux de son côté, est plus prudent face à la presse. Les deux hommes ont été photographiés juste avant leur rendez-vous dans le Bureau ovale de la Maison-Blanche pour discuter de l'ambitieux plan de 21 points élaboré par le président américain.

Pour Gaza, parmi les propositions, selon un journal israélien : un cessez-le-feu immédiat, la libération des 20 otages encore vivants au plus vite, la démilitarisation du territoire palestinien et l'amnistie pour les militants du Hamas, ce qui était jusqu'ici inconcevable pour le gouvernement israélien.

Benyamin Nétanyahou de plus en plus isolé sur la scène internationale

La question de l'autre territoire palestinien, la Cisjordanie, risque également d'être un point d'achoppement. Donald Trump refuse en effet toute idée d'annexion. Dans la soirée à Tel-Aviv (Israël), devant l'ambassade américaine, les familles d'otages pressent pour un accord. Parmi elles, Esther, la mère de Yagev Buchstav, tué par le Hamas lors d'une tentative de libération par Tsahal en 2024. "Je pense que seul un accord pourrait ramener les otages. C'est un fait. La plupart des otages n'ont été libérés qu'après un accord de ce type. Et cet accord doit être pris en charge par les États-Unis et d'autres pays pour assurer sa bonne application", commente-t-elle.

Benyamin Nétanyahou est-il en position de refuser le plan de son allié numéro un ? Il doit composer en Israël avec la frange la plus radicale de son gouvernement, et il est de plus en plus isolé sur la scène internationale.

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