Liban : "Lorsqu'elles se font tirer dessus", les forces de la Finul "ne sont pas en mesure de réagir", explique le général Olivier Passot
Au Proche-Orient, l'armée israélienne est accusée de tirer "de façon répétée" et "délibérée" sur les positions de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul).
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"Lorsqu'elles se font tirer dessus", les forces de la Finul "ne sont pas en mesure de réagir", explique dimanche 13 octobre sur franceinfo le général Olivier Passot, chercheur associé à l'Institut de recherche stratégique de l'Ecole militaire (IRSEM) et ancien officier de liaison de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul). Cinq Casques bleus ont été blessés en 48 heures, selon la Finul, après des tirs israéliens. Une tour d'observation du quartier général (Finul) à Naqoura, dans le sud du Liban, a été notamment visée. L'armée israélienne dit avoir tiré en direction d'une "menace".
"ll est difficile de penser que ce ne soit pas intentionnel. La position de la Finul est connue depuis 1978. Il est vraisemblable que les soldats israéliens ont délibérément visé cette tour d'observation", dit le militaire.
Le mandat de la force de paix de l'ONU "leur permet très clairement de se défendre et même d'employer la force pour faire respecter le mandat", explique Olivier Passot, mais "cela arrive très rarement", car "généralement, il y a une sidération lorsqu'ils se font tirer dessus. Ils ne sont pas en mesure de pouvoir réagir", dit-il. "Après, employer la force contre les Israéliens c'est prendre aussi beaucoup de risques", assure-t-il.
Selon lui, l'armée israélienne veut "avoir la liberté d'action sur toute leur zone d'opération". La Finul refuse de quitter ses positions dans le sud du Liban, car "il est important que le drapeau des Nations unies continue de flotter haut dans cette région", selon le porte-parole de la force de paix . "Une force qui se déploie en opération a besoin d'avoir la liberté d'action la plus grande. C'est un principe de la guerre. Il faut éviter tout angle mort dans l'appréciation de la zone. Le fait d'avoir des zones qui échappent à son contrôle laisse la possibilité aux combattants d'en face de profiter de ces angles morts et de se cacher", explique le général Olivier Passot.
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