Guerre dans la bande de Gaza : des familles déchirées par le conflit

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Article rédigé par France 2 - M. Lassagna, D. Breysse, M. Delaunay, A. Husser, L. M. Benoliel, O. Gharbia, F. Arif, A. Aboukhoussa
France Télévisions

Dans le cadre d’un programme universitaire pour réfugiés, 115 Gazaouis ont pu être accueillis en France. Certains ont dû laisser femme et enfants sur place et rêvent d’un avenir meilleur pour leur famille.

Depuis 16 mois, Shaima Abusadah ne vit pas, elle survit dans le camp de Khan Younès. Trouver de l’eau, de la nourriture, de l'électricité pour elle et ses deux fils représente un combat quotidien. “C’est extrêmement difficile d’avoir de l’eau, il y a des jours où on en a et les dix jours d’après plus rien.” témoigne-t-elle. Aussi souvent que Shaima le peut, la mère de famille donne des cours à son enfant aîné. Maths, arabe, anglais… Voilà un an que son fils est privé d’école. “Mon rêve est d’aller à l’école comme tous les enfants du monde et d’apprendre.” indique le fils de Shaima. Quand le réseau revient dans le camp, elle tente d'appeler son mari qui a dû se résoudre à quitter sa famille il y a deux semaines pour Toulouse. Celui-ci y bénéficie d’un programme d’aide aux réfugiés et tente de leur offrir un avenir meilleur.

Des familles déchirées

Savoir sa famille dans un tel état est très douloureux pour Tarek, seul à Toulouse. Cette souffrance, il la dissimule sous un sourire pudique. “Bien sûr, j’aimerais qu’ils soient là d’une minute à l’autre, mais je sais que ça va prendre du temps, mais j’espère qu’ils seront là avec moi bientôt”. Depuis quelques jours, Tarek Abusadah est de retour sur les bancs de la fac à Toulouse où il prépare sa thèse de droit. Dans son ancienne vie avant la guerre, il était un jeune avocat prometteur à Gaza-city. Tarek fait partie des 115 Palestiniens accueillis par la France dans le cadre d’un programme pour réfugiés. À Strasbourg, Mohamed Younis, enseignant-chercheur, a eu la chance d’intégrer le programme avec sa femme et ses 4 enfants. Ils sont installés provisoirement dans une chambre d'hôtel. C’est dans une université de Strasbourg que Mohamed est accueilli comme enseignant-chercheur. La faculté dans laquelle il enseignait auparavant a été détruite par des bombardements.

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus

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