Guerre dans la bande de Gaza : le chef la diplomatie américaine s'entretient avec Benyamin Nétanyahou pour évoquer "la libération de tous les otages"

Les deux hommes "ont discuté de la situation à Gaza et de leurs efforts conjoints pour obtenir la libération de tous les otages restants" retenus par le Hamas, selon la porte-parole du département d'Etat américain.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le secrétaire d'Etat américain, Marco Rubio, et le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, à Jérusalem, le 16 février 2025. (EVELYN HOCKSTEIN / AFP)
Le secrétaire d'Etat américain, Marco Rubio, et le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, à Jérusalem, le 16 février 2025. (EVELYN HOCKSTEIN / AFP)

Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, s'est entretenu samedi 17 mai, pour la deuxième fois en trois jours, avec le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, de la situation dans la bande de Gaza, selon le département d'Etat, au moment où Israël y a intensifié son offensive. "Ils ont discuté de la situation à Gaza et de leurs efforts conjoints pour obtenir la libération de tous les otages restants" retenus par le Hamas, a déclaré la porte-parole du département d'Etat, Tammy Bruce, dans un communiqué.

Marco Rubio a effectué cet appel depuis Rome où il se trouve pour assister dimanche à la messe inaugurale de Léon XIV, premier pape américain de l'histoire. Dans une interview à la chaîne CBS, qui sera diffusée dimanche, le secrétaire d'Etat américain y réitère son appel à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. "Nous sommes favorables à la fin du conflit, à un cessez-le-feu. Nous ne voulons pas que les gens souffrent comme ils l'ont fait, et nous blâmons le Hamas pour cela, mais il n'en reste pas moins qu'ils souffrent", a-t-il affirmé.

Marco Rubio a précisé qu'en "l'absence d'un tel accord, nous anticipons qu'Israël poursuivra ses opérations", sans se prononcer directement sur la nouvelle offensive israélienne. Le président américain, Donald Trump, avait déclaré vendredi que les Etats-Unis feraient "en sorte que cela soit réglé. Beaucoup de gens sont affamés". "C'est pourquoi nous sommes activement engagés, au moment même où je vous parle, dans la recherche d'un moyen de faire sortir davantage d'otages par le biais d'un mécanisme de type cessez-le-feu", a ajouté le chef de la diplomatie américaine.

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