"On nous avait dit d'y aller pour être protégés" : la détresse des réfugiés après le bombardement meurtrier d'une école à Gaza

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Article rédigé par France 2 - A. Miguet, C. Theophilos, M. Benoliel. Édité par 6Medias
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Une frappe israélienne visant, selon Tsahal, une base du Hamas installée dans une école de Gaza, a fait une trentaine de morts dans la nuit du dimanche 25 au lundi 26 mai.

L'école Fahmi al-Jarjiwi, qui servait d'abri pour héberger des déplacés dans la bande de Gaza, a été touchée aux alentours de minuit, dimanche 25 mai, par une frappe israélienne. Les secours ont aussitôt tenté d'éteindre les flammes et d'extraire des corps calcinés d'enfants. Il y aurait une trentaine de morts et des dizaines de blessés, selon la défense civile de Gaza.

"On est en sécurité nulle part"

Ce lundi matin, les habitants se demandent désormais où trouver refuge dans l'enclave palestinienne en état de siège. "On nous avait dit d'aller dans une école pour être protégés, mais on n'est à l'abri ni dans nos maisons ni dans cette école. On est en sécurité nulle part. Où est-ce qu'on est censés aller ?", interroge Farah Nassir, une déplacée. Pour l'armée israélienne, l'établissement était aussi, et avant tout, un centre de commandement du Hamas et du Jihad islamique.

Retrouvez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus

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