Au Liban, le chef du Hezbollah exclut de "capituler" sous la menace d'Israël
Naïm Qassem a martelé dimanche que sa formation, sortie très affaiblie d'une guerre avec l'Etat hébreu, n'allait pas "rendre les armes", alors même qu'elle est sous forte pression en vue de son désarmement.
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"La menace ne nous fera pas capituler." Le chef du Hezbollah libanais a affirmé, dimanche 6 juillet, que sa formation, sortie très affaiblie d'une guerre avec Israël, n'allait pas "rendre les armes". "Qu'on ne nous dise pas aujourd'hui assouplissez vos positions", a averti Naïm Qassem, dans un discours télévisé retransmis devant des milliers de ses partisans rassemblés dans la banlieue sud de Beyrouth, bastion du mouvement pro-iranien, à l'occasion de la commémoration religieuse chiite de l'Achoura.
Naïm Qassem a déclaré qu'Israël devait d'abord appliquer l'accord de cessez-le-feu avec le Liban, "se retirer des territoires occupés, arrêter son agression [et] libérer les prisonniers" libanais et que la reconstruction des zones dévastées par la guerre qui a pris fin en novembre devait être entamée. A ce moment, "nous serons prêts pour la deuxième étape, qui est de discuter de la sécurité nationale et de la stratégie de défense" du Liban, un terme qui inclut la question du désarmement du Hezbollah.
Pas de "normalisation" avec Israël
Des milliers de partisans du Hezbollah, tous vêtus de noir, ont défilé avant le discours dans la banlieue sud de Beyrouth, brandissant des drapeaux du mouvement islamiste ainsi que des drapeaux libanais, palestiniens et iraniens. Ils portaient également des portraits du chef emblématique du Hezbollah, Hassan Nasrallah, tué dans une frappe israélienne en septembre dernier, pendant la guerre qui a opposé la formation chiite à Israël, et auquel Naïm Qassem a succédé.
En dépit d'un cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre, après plus d'un an d'hostilités, dont deux mois de guerre ouverte, l'armée israélienne mène régulièrement des frappes au Liban, affirmant viser la milice pro-iranienne. L'armée israélienne, qui devait retirer complètement ses troupes du Liban, maintient par ailleurs cinq positions dans le sud du pays, qu'elle juge stratégiques. Le chef du Hezbollah a ainsi martelé que son parti "n'acceptera pas une normalisation (...) avec l'ennemi israélien".
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