A Bagdad, les deux jihadistes français condamnés à mort n'ont eu que quelques minutes pour s'expliquer
Fodil Tahar Aouidate et Vianney Ouraghi ont été condamnés dimanche par un tribunal antiterroriste irakien pour appartenance au groupe Etat islamique.
/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
/2019/06/02/php2b8nVR.jpg)
C'est une toute petite salle au fond du tribunal, avec, au centre, une cage en bois où doivent se tenir les accusés. Les audiences ont duré moins d'une heure, dimanche 2 juin à Bagdad, pour les deux jihadistes français qui ont comparu devant une chambre spéciale de la Cour pénale centrale d'Irak. Debouts en tenue jaune, la tenue des détenus irakiens, Fodil Tahar Aouidate, 32 ans, et Vianney Ouraghi, 28 ans, n'ont eu que quelques minutes pour s'expliquer, en présence d'un représentant de l'ambassade de France dans la salle. Ils ont été condamnés à mort pour appartenance au groupe Etat islamique. Au total, neuf jihadistes français ont été condamnés à la peine capitale par la justice irakienne.
>> Qui sont les neuf Français condamnés à mort en Irak pour appartenance à l'Etat islamique ?
Pour Fodil Tahar Aouidate, c'était une deuxième audience. La première a eu lieu lundi dernier. Le juge avait suspendu l'audience et désigné un expert médical pour déterminer d'où provenaient les marques sur son corps. Le Français avait assuré qu'il a été frappé en détention. Mais l'expertise médicale rendue dimanche matin a assuré qu'il n'y avait pas eu de coups. Fodil Tahar Aouidate, un Roubaisien parti en Syrie en 2014, a donc été condamné à mort. Il a maintenant 30 jours pour faire appel.
Pour Vianney Ouraghi aussi, l'audience a été très rapide. Il n'a pu voir son avocat commis d'office que quelques minutes avant le début de son procès. Au cours de l'audience, Vianney Ouraghi a assuré qu'il n'avait jamais été en Irak et qu'il n'avait pas combattu non plus en Syrie. Mais le juge s'est appuyé sur des documents du groupe Etat islamique, et sur des aveux recueillis devant le juge d'instruction irakien. Vianney Ouraghi avait reconnu qu'il avait bien combattu dans les rangs du groupe Etat islamique. Le juge a donc également décidé de le condamner à mort. Un verdict que Vianney Ouraghi a accueilli figé au milieu de la petite salle d'audience.
À regarder
-
La Cour des comptes révèle les failles de sécurité du musée du Louvre
-
Cambriolage du Louvre : ces autres musées volés
-
Cambriolage au Louvre : l'émotion et la colère de Stéphane Bern
-
Promeneurs, joggeurs : la peur des chiens
-
Vol des bijoux au Louvre : sept minutes pour un casse spectaculaire
-
Au cœur de la traque des migrants
-
Mouvement "No Kings" aux États-Unis : sept millions d'Américains sont descendus dans les rues contre Donald Trump
-
Allocations familiales : vers un coup de rabot ?
-
Un braquage a eu lieu au Louvre dimanche matin à l'ouverture
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter