Affaire Jamal Khashoggi : cinq Saoudiens condamnés à mort
Sur les 11 personnes qui ont été inculpées dans cette affaire, cinq ont été condamnées à mort, trois à des peines de prison totalisant 24 ans, et les autres ont été acquittées.
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Cinq Saoudiens ont été condamnés à mort pour l'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi, mais deux des principaux suspects ont été disculpés, a annoncé lundi 23 décembre le procureur général d'Arabie saoudite. "Le tribunal a condamné à mort cinq hommes qui ont directement participé à l'assassinat", a indiqué le procureur dans un communiqué. Aucune accusation n'a été retenue contre Saoud al-Qahtani, un proche conseiller du prince héritier Mohammed ben Salmane, a ajouté le procureur, indiquant que l'ancien numéro deux du renseignement, le général Ahmed al-Assiri, avait été acquitté.
Le général Assiri était soupçonné d'avoir supervisé l'assassinat du chroniqueur du Washington Post au consulat du royaume à Istanbul en octobre 2018 et d'avoir été conseillé par Saoud al-Qahtani, confident du prince héritier Mohammed ben Salmane et conseiller royal. Saoud al-Qahtani a été interrogé mais n'a pas été inculpé "faute de preuves" et le général Assiri a été inculpé mais acquitté pour les mêmes raisons, selon le communiqué du procureur général.
Un meurtre "pas prémédité"
Sur les 11 personnes qui ont été inculpées dans cette affaire, cinq ont été condamnées à mort, trois à des peines de prison totalisant 24 ans, et les autres ont été acquittées. Selon le communiqué, le tribunal de Riyad chargé de l'affaire a tenu au total neuf audiences en présence de représentants de la communauté internationale ainsi que de proches de Jamal Khashoggi. "Nous avons conclu que le meurtre de Khashoggi n'a pas été prémédité", indique le communiqué.
La CIA et une experte de l'ONU ont mis en cause dans l'assassinat le prince héritier saoudien et homme fort du pays qui dément avoir ordonné l'assassinat du journaliste critique, même s'il dit en porter la responsabilité en tant que dirigeant du royaume.
"Justice bafouée"
Reporter sans Frontières a estimé, par la voix de son secrétaire général Christophe Deloire, que la justice avait été "bafouée" avec la condamnation à mort à huis clos de ces cinq personnes. Le procès n'a pas respecté "les principes internationalement reconnus de la justice" et cette condamnation pourrait être "un moyen de faire taire à jamais des témoins de l'assassinat", selon Christophe Deloire.
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