Affaire Khashoggi : la justice saoudienne requiert la peine de mort contre cinq accusés et dédouane le prince héritier
Le porte-parole du procureur saoudien a admis que le journaliste Jamal Khashoggi avait été drogué et démembré au consulat d'Istanbul, le 2 octobre. Mais il a assuré que Mohammed Ben Salmane n'avait aucune connaissance des faits.
/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
/2018/11/15/phpTe8HdA.jpg)
Le procureur général saoudien a requis, jeudi 15 novembre, la peine de mort contre cinq accusés dans l'affaire Jamal Khashoggi, du nom de ce journaliste tué en octobre au consulat de son pays à Istanbul, mais il a totalement dédouané le puissant prince héritier. Mohammed Ben Salmane, surnommé "MBS", n'avait aucune connaissance du dossier, a déclaré à Riyad, lors d'une conférence de presse, le procureur général adjoint et porte-parole du procureur saoudien.
Le procureur général adjoint a également admis que Jamal Khashoggi, un critique du pouvoir collaborant notamment avec le Washington Post, avait été drogué et démembré au sein même de la mission diplomatique, le 2 octobre. Selon lui, le chef-adjoint des services saoudiens, le général Ahmed al-Assiri, a ordonné de ramener de gré ou de force Jamal Khashoggi. Mais le chef de l'équipe de "négociateurs" dépêchée sur place a donné l'ordre de le tuer, a-t-il ajouté.
"Le dépeçage du corps n'était pas spontané"
Par ailleurs, Riyad a demandé à Ankara de signer un accord "spécial" de coopération sur l'enquête. Mais la Turquie ne l'entend pas de cette oreille. Ankara juge "insuffisantes" les explications fournies jeudi par le parquet saoudien. "On nous dit que [Khashoggi] a été tué parce qu'il se serait opposé à ce qu'on le ramène dans son pays. Mais en réalité, ce meurtre, comme nous l'avons déjà dit, a été planifié à l'avance", a réagi le chef de la diplomatie turque, Mevlut Cavusoglu. "Le dépeçage du corps n'était pas spontané. Ils avaient d'abord amené les personnes et les outils nécessaires pour le faire. En d'autres termes, ils avaient déjà planifié comment ils le tueraient et comment ils le découperaient", a-t-il ajouté.
À regarder
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter