Au moins deux fils du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi proposent une transition vers une démocratie constitutionnelle
La solution impliquerait un départ du colonel, a révélé dimanche soir le "New York Times" sans préciser si l'intéressé était d'accord, la transition étant assurée par l'un des fils Kadhafi."Cela est complètement rejeté par le Conseil", a indiqué le porte-parole du Conseil national de transition (CNT) à Benghazi, fief rebelle dans l'Est de la Libye.
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La solution impliquerait un départ du colonel, a révélé dimanche soir le "New York Times" sans préciser si l'intéressé était d'accord, la transition étant assurée par l'un des fils Kadhafi.
"Cela est complètement rejeté par le Conseil", a indiqué le porte-parole du Conseil national de transition (CNT) à Benghazi, fief rebelle dans l'Est de la Libye.
"Kadhafi et ses fils doivent partir avant toute négociation diplomatique", a ajouté ce porte-parole, Chamseddine Abdulmelah.
Citant un diplomate sous couvert de l'anonymat et un responsable libyen informés du projet, le quotidien américain indique que la transition proposée par les fils de Mouammar Kadhafi serait pilotée par l'un d'eux, Saïf al-Islam el-Kadhafi. Cette proposition est appuyée par au moins deux fils de Mouammar Kadhafi: Saïf al-Islam et Saadi. Mais une personne proche de ses fils a indiqué que le père semblait être d'accord, croit savoir le journal new-yorkais.
Les deux fils "veulent avancer pour faire changer le pays" sans leur père, relève le Times, citant une personne proche de Saïf et de Saadi. Selon le quotidien, la proposition d'une transition peut traduire les différences existant de longue date entre les fils de Kadhafi.
Alors que Saïf et Saadi ont été à l'école occidentale, les deux autres fils de Kadhafi Khamis et Mutuassim sont considérés comme des partisans de la ligne dure, indique encore le journal. Khamis Kadhafi est à la tête d'une milice pro-gouvernementale. Quant à Mutuassim, conseiller de la sécurité nationale, il est considéré comme un rival pour Saïf dans la compétition à la succession de leur père, ajoute le New York Times.
Rome reconnaît le CNT comme "seul interlocuteur"
L'Italie reconnaît le Conseil national de transition (CNT) libyen comme le "seul interlocuteur légitime" et estime que les propositions de sortie de crise du régime de Kadhafi "ne sont pas crédibles", a indiqué lundi le chef de la diplomatie italienne Franco Frattini.
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