Plus de 2.000 Palestiniens ont manifesté dimanche à Ramallah, en Cisjordanie, contre l'administration Obama
Ils fustigeaient le veto US au Conseil de sécurité de l'ONU, vendredi, à un projet de résolution réclamant une condamnation de la colonisation juive dans les territoires palestiniens. La direction palestinienne s'est dite déterminée à obtenir une condamnation à l'ONU.Les 14 autres membres du Conseil, dont les Européens, ont voté pour la résolution.
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Ils fustigeaient le veto US au Conseil de sécurité de l'ONU, vendredi, à un projet de résolution réclamant une condamnation de la colonisation juive dans les territoires palestiniens. La direction palestinienne s'est dite déterminée à obtenir une condamnation à l'ONU.
Les 14 autres membres du Conseil, dont les Européens, ont voté pour la résolution.
A Ramallah, dimanche, les manifestants brandissaient des banderoles dénonçant "l'arrogance" de Washington et proclamant la détermination des Palestiniens à ne pas reprendre les négociations de paix avec Israël aussi longtemps que la colonisation se poursuivrait. Ils scandaient des slogans contre Barack Obama, estimant qu'il avait trahi la cause palestinienne. La manifestation était organisée par le mouvement Fatah du président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.
"Notre décision aujourd'hui est d'aller à l'Assemblée générale de l'ONU pour qu'elle adopte une résolution condamnant la colonisation et affirmant son illégalité, avant de retourner au Conseil de sécurité pour présenter un projet" similaire, a déclaré samedi à l'AFP le secrétaire général du Comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine. "Le veto américain ne nous empêchera pas de nous adresser aux institutions internationales et n'entamera pas notre volonté de liberté et d'indépendance", a ajouté Yasser Abed Rabbo.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré: "La direction a été soumise à d'intenses pressions pendant deux jours consécutifs, mais notre engagement envers les intérêts du peuple palestinien a été plus fort que toutes ces pressions", a-t-il ajouté, en allusion aux appels téléphoniques du président Barack Obama et de sa secrétaire d'Etat Hillary Clinton avant le vote.
Les autres réactions
Le président israélien Shimon Peres a appelé au téléphone M.Abbas pour l'enjoindre de renouer le dialogue mais s'est vu répondre qu'"il n'y aura pas de reprise de la négociation sans gel de la colonisation", selon un communiqué officiel palestinien.
A Gaza, un porte-parole du Hamas, Fawzi Barhoum, a accusé Washington de s'être montré une fois de plus "totalement partial envers l'occupant". "Cela confirme l'échec de ceux qui ont parié sur un règlement de paix", a-t-il déclaré à l'AFP en référence à l'Autorité palestinienne, qu'il a appelée à "adopter une stratégie d'unité nationale et mettre fin à toute forme de négociation avec l'occupant".
Israël a en revanche exprimé sa reconnaissance au président américain Barack Obama. "La décision prise aujourd'hui par les Etats-Unis prouve que le seul chemin vers la paix passe par des négociations directes et non pas par le biais de décisions d'organisations internationales", a estimé le Premier ministre Benjamin Netanyahu.
L'ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU, Susan Rice, a affirmé que l'adoption de la résolution aurait pu "encourager les parties à demeurer en dehors des négociations", tout en reconnaissant que la colonisation détruisait "la confiance entre les parties" et menaçait "les perspectives de paix".
Le projet de résolution, parrainé par quelque 130 pays, réaffirmait que "les colonies israéliennes établies dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967, y compris Jérusalem-Est, sont illégales et constituent un obstacle majeur à la réussite d'une paix juste, durable et globale".
Les pourparlers de paix israélo-palestiniens ont brièvement repris en septembre avant de s'interrompre à la suite de l'expiration d'un moratoire israélien sur la colonisation en Cisjordanie. Les négociateurs palestiniens exigent pour les reprendre un nouveau moratoire, y compris à Jérusalem-Est, ce à quoi Israël s'est refusé malgré d'intenses pressions internationales.
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