Pays-Bas : une secrétaire d'Etat démissionne pour protester contre des propos racistes tenus selon elle par un membre du gouvernement
Le parti dont l'ex- secrétaire d'Etat est membre a cependant choisi de rester dans la coalition gouvernementale, menée par un parti d'extrême droite, qui conserve donc sa majorité au Parlement.
/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
/2024/11/16/000-36mm7zu-67384bd2d22fa336754921.jpg)
L'explosion redoutée n'a pas eu lieu. La secrétaire d'Etat aux Finances du gouvernement des Pays-Bas, Nora Achahbar, a démissionné vendredi 15 novembre pour protester contre des propos racistes tenus selon elle par un de ses collègues en conseil des ministres, après les violences contre des supporters de football israéliens à Amsterdam. Mais ce départ n'a pas fait éclater la coalition de droite au pouvoir, comme certains le craignaient.
"Les comportements polarisants de ces dernières semaines ont eu un tel impact sur moi que je ne peux plus et ne veux plus remplir efficacement ma fonction de secrétaire d'Etat de ce gouvernement", a déclaré Nora Achahbar lors d'une conférence de presse. Selon des médias néerlandais, elle n'a pas apprécié des propos jugés racistes tenus par un de ses collègues en conseil des ministres, après les violences contre des supporteurs de football israéliens dans la nuit du 7 au 8 novembre à Amsterdam. On ignore la nature de ces propos, et quel ministre les a prononcés.
Le Premier ministre conteste tout propos raciste
"Il n'y a jamais eu le moindre racisme dans mon gouvernement ou au sein des partis de la coalition", a assuré le Premier ministre Dick Schoof, depuis juillet à la tête d'une coalition de quatre partis dont le plus important est le Parti de la liberté (PVV) du dirigeant d'extrême droite Geert Wilders. "En tant que gouvernement, nous avons décidé de continuer ensemble", a-t-il ajouté.
Nora Achahbar, une ancienne procureure de 42 ans d'origine marocaine, fait partie du Nouveau contrat social (NSC), un parti anticorruption dont le départ menaçait la coalition de droite d'éclatement, au cas où d'autres ministres auraient décidé de suivre son exemple. A l'issue d'une réunion de crise, le NSC a finalement décidé de rester dans la coalition, qui garde ainsi sa majorité.
À regarder
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
-
Salomé Zourabichvili : "La Russie utilise la Géorgie comme test"
-
Se faire recruter dans l’armée par tirage au sort ?
-
La détresse de Cécile Kohler et Jacques Paris, otages en Iran
-
Le fléau des courses-poursuites à Los Angeles
-
Se soigner risque-t-il de coûter plus cher ?
-
Bac sans calculette : les conseils de Lucas Maths
-
Menace des drones : la France déploie ses armes
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter