Pays-Bas : deux Américains grièvement blessés dans une attaque au couteau à la gare centrale d'Amsterdam
L'assaillant présumé, un jeune Afghan, a été blessé par balles puis hospitalisé, a annoncé la police néerlandaise, qui évoque une piste terroriste.
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Deux personnes ont été "très gravement blessées" lors d'une attaque au couteau à la gare centrale d'Amsterdam (Pays-Bas), vendredi 31 août, a annoncé la police néerlandaise. "Vers 12h10, dans le tunnel Ouest de la gare centrale, un homme a poignardé deux personnes et juste après a été blessé par balles par la police", a indiqué un porte-parole de la police d'Amsterdam, Rob van der Veen.
"Les deux victimes sont des citoyens américains", a annoncé l'ambassadeur des Etats-Unis aux Pays-Bas, Peter Hoekstra, dans un communiqué. "Nous sommes en contact avec elles et leurs familles", a-t-il ajouté.
L'agresseur a été identifié tard vendredi soir comme étant un Afghan de 19 ans avec un permis de résidence allemand. "Nous prenons sérieusement en compte la possibilité d'un motif terroriste", a déclaré un autre porte-parole de la police d'Amsterdam, Frans Zuiderhoek. Ce dernier a indiqué que l'assaillant présumé, dont les jours "ne sont pas en danger", était "en ce moment sous garde policière à l'hôpital. Il est interrogé sur son mobile".
"Il y avait une grande panique"
Les autorités ont précisé que la gare avait été brièvement fermée vendredi. Deux quais ont été temporairement fermés, avant d'être rouverts. L'évacuation totale de la gare "n'a pas été envisagée", a souligné la police, mais le trafic des trams au départ de la gare a été interrompu.
Un témoin a vu un jeune homme "s'écrouler" dans son échoppe de fleuriste, la main en sang. "Peu après, j'ai entendu des coups de feu et j'ai compris qu'il s'était produit quelque chose de grave", a déclaré Richard Snelders à l'agence de presse néerlandaise ANP. Un peu plus tard, il a expliqué avoir aperçu un autre homme allongé sur le sol près de là. "Il y avait une grande panique", relate-t-il.
La police, qui est arrivée rapidement sur les lieux, a ordonné au suspect de "rester à terre" après lui avoir tiré dessus, selon ce témoin. "Tout s'est passé très vite". Un service spécial de la police a ouvert une enquête de routine sur les raisons pour lesquelles les policiers ont ouvert le feu.
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