La police néerlandaise arrête des manifestants propalestiniens rassemblés à Amsterdam malgré une interdiction

Plus tôt, la justice néerlandaise avait confirmé l'interdiction, voulue par la maire de la capitale néerlandaise, de cette manifestation qui intervient trois jours après que des supporteurs d'un club de football israélien, le Maccabi Tel-Aviv, ont été violemment pris à partie en marge d'un match contre l'Ajax d'Amsterdam.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 10/11/2024 17:47 Mis à jour le 10/11/2024 17:52

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Des policiers interviennent sur la place du Dam, dans le centre d'Amsterdam, aux Pays-Bas, le 10 novembre 2024. (ROBIN VAN LONKHUIJSEN / ANP / AFP)

Trois jours après des violences survenues en marge d'un match opposant l'Ajax d'Amsterdam au Maccabi Tel-Aviv, la police néerlandaise a arrêté, dimanche 10 novembre, des manifestants propalestiniens. En tenue antiémeute, les forces de l'ordre sont intervenues alors que des soutiens de la cause palestinienne étaient réunis sur la place du Dam, dans le centre de la capitale des Pays-Bas, en dépit d'une interdiction de manifester. Selon l'AFP, ils chantaient des slogans et brandissaient des pancartes.

Plus tôt, la justice néerlandaise avait confirmé l'interdiction, voulue par la maire d'Amsterdam, de cette manifestation propalestinienne. L'édile avait pris cette mesure après que des supporters du club de football israélien ont été violemment pris à partie par des groupes de personnes, dans la nuit de jeudi à vendredi, en marge de la rencontre qui s'est tenue dans la capitale.

Les violences, qui ont entraîné la brève hospitalisation de cinq supporteurs du club israélien et l'interpellation d'une soixantaine de personnes, ont suscité l'indignation dans le monde. Le président américain, Joe Biden, a dénoncé des violences "antisémites" et "méprisables".

Réagissant à cette interdiction, l'activiste néerlandais Frank van der Linde a fait savoir à l'agence néerlandaise ANP qu'il souhaitait manifester place du Dam contre le "génocide à Gaza, mais aussi parce que [le] droit de manifester a été retiré".