"Libérons d'abord les otages", lance David Sprecher du Forum des familles, après la reconnaissance "déclarative" de l’État de Palestine par la France

Cet avocat déplore l'absence de condition dans cette reconnaissance comme la libération des otages ou "le dépôt des armes par le Hamas".

Article rédigé par franceinfo
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Une manifestante demande la libération des otages israéliens retenus par le Hamas, à Jerusalem. (AHMAD GHARABLI / AFP)
Une manifestante demande la libération des otages israéliens retenus par le Hamas, à Jerusalem. (AHMAD GHARABLI / AFP)

"Libérons d'abord les otages", lance mardi 23 septembre sur franceinfo David Sprecher, avocat international et responsable, en France, en Belgique et dans l'Union européenne, du Forum des familles d'otages israéliens retenus à Gaza. Il réagit à la reconnaissance officielle de l’État de Palestine par Emmanuel Macron lundi soir devant l’ONU à New-York, une déclaration qui n'est "qu'un acte déclaratif" qui "ne change absolument rien", en l'état, selon l'avocat.

David Sprecher déplore l'absence de condition dans cette reconnaissance, comme la libération des otages, "le dépôt des armes par le Hamas". Des conditions qui s’alignent, selon lui, sur la position de la Belgique. "Nous avons toujours dit que cette reconnaissance de l’État de la Palestine devait se faire dans le cadre de négociations bilatérales au minimum, autrement dit dans le cadre de discussions entre les parties", poursuit le responsable du Forum des familles. "Asseyons-nous tous ensemble à la table des négociations", ajoute-t-il.

L'établissement d'une ambassade de France sous condition

Emmanuel Macron a toutefois précisé que l'établissement d'une ambassade de France dans un futur Etat palestinien serait conditionné à la libération des otages détenus à Gaza. David Sprecher reconnaît que c'est "une condition très importante" conclut-il.

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