La Flottille pour Gaza assure que plusieurs de ses navires sont toujours en route, après de premières interceptions par la marine israélienne
Une trentaine de bateaux tentent toujours de rejoindre l'enclave palestinienne malgré le blocus ordonné par l'Etat hébreu.
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La Flottille pour Gaza a dit poursuivre sa route vers la bande de Gaza, jeudi 2 octobre à l'aube, malgré l'interception la veille au soir de plusieurs de ses bateaux par la marine israélienne. Dans un message, elle a assuré que "30 bateaux" voguaient toujours vers l'enclave palestinienne et qu'ils se trouvaient à "46 milles nautiques [85 km] malgré les agressions incessantes" de la marine israélienne. "Ils sont déterminés. Ils sont motivés et font tout ce qui est en leur pouvoir pour briser le blocus tôt ce matin", a assuré Saif Abukeshek, porte-parole de la Flottille.
La flottille a ensuite annoncé six nouvelles interceptions, avec au total 49 personnes à bord. Le ministère des Affaires étrangères israélien avait auparavant annoncé, dans la soirée, l'interception de 13 navires transportant 200 personnes au total, dont l'activiste suédoise Greta Thunberg. Les autorités israéliennes l'ont montrée en train de récupérer des effets personnels, entourée par des hommes armés. La flottille Global Sumud a dénoncé "une attaque illégale contre des humanitaires non armés" et appelé "les gouvernements, les dirigeants mondiaux et les institutions internationales à exiger la sécurité et la libération de toutes les personnes à bord".
Des navires pour "briser le blocus"
L'eurodéputée franco-palestinienne Rima Hassan, qui avait pris place à bord de la flottille, a de son côté accusé Israël d'avoir arrêté "illégalement" et "arbitrairement" des "centaines" de personnes. La députée européenne avait commencé à témoigner dans un direct sur Instagram après avoir assisté à l'arraisonnement d'une embarcation se trouvant à proximité, avant de jeter son téléphone à l'eau au moment de l'abordage du navire où elle se trouvait.
Partie d'Espagne début septembre, la Flotille se présente comme une "mission pacifique et non violente d'aide humanitaire". Elle rassemblait initialement environ 45 bateaux et des centaines de militants propalestiniens originaires de plus de 40 pays. La Flottille dit vouloir "briser le blocus de Gaza" et fournir "une aide humanitaire à une population assiégée confrontée à la famine et au génocide".
L'interception par les forces israéliennes est un "crime de piraterie et de terrorisme maritime contre des civils", selon le Hamas, au pouvoir à Gaza. Le ministère turc des Affaires étrangères a accusé Israël de commettre "un acte de terrorisme". En France, le chef de la diplomatie démissionnaire Jean-Noël Barrot a appelé les autorités israéliennes "à assurer la sécurité des participants".
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