L'ONU examine ce vendredi la solution d'un "État de Palestine souverain et indépendant" sans le Hamas, Nétanyahou s'y oppose fermement

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Article rédigé par France 2 - Récit-montage : C. Barbier
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Alors que plusieurs États occidentaux, dont la France, annoncent vouloir reconnaître un État palestinien, le Premier ministre israélien campe sur ses positions. Benyamin Nétanyahou a affirmé jeudi qu'il n'y "aura pas d'État palestinien". Une conférence sur le sujet doit se tenir ce vendredi 12 septembre à l'ONU.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.


L'avenir d'un État palestinien est entre les mains des dirigeants à l'ONU. Soumis vendredi 12 septembre à l'Assemblée à New York (États-Unis), le texte est clair : reconnaître l'État palestinien en excluant explicitement le Hamas, une manière aussi de faire pression sur Israël pour mettre fin à la guerre à Gaza.

"Dans le contexte de l'achèvement de la guerre à Gaza, le Hamas doit cesser d'exercer son autorité sur la bande de Gaza et remettre ses armes à l'autorité palestinienne, conformément à l'objectif d'un État de Palestine souverain et indépendant", précise la déclaration onusienne.

Mahmoud Abbas interdit de visite à New York

Une annonce qui fait réagir Benyamin Nétanyahou. Selon lui, l'assemblée est incapable de condamner les actions du Hamas. Hier, lors d'une cérémonie de signature d'un projet de colonisation en Cisjordanie occupée, il déclarait : "Nous disons qu'il n'y aura pas d'État palestinien. Cet endroit nous appartient".

La France a promis de reconnaître l'État palestinien. De leur côté, les États-Unis, alliés d'Israël, ont déjà annoncé que le président palestinien, Mahmoud Abbas, ne serait pas autorisé à venir à New York.

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