Les États-Unis ont capturé un leader présumé d'al-Qaïda
Les forces américaines ont capturé samedi, en Libye, Abou Anas al-Libi, recherché pour son rôle dans les attentats de 1998 contre les ambassades américaines en Tanzanie et au Kenya. Une prise importante, mais que le gouvernement libyen qualifie d'"enlèvement". C'est la deuxième opération menée par les États-Unis en moins de 24 heures, après celle en Somalie, contre les Shebab, lors de laquelle un leader du mouvement aurait là été tué.
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Opération réussie pour les forces spéciales américaines, qui ont mis fin samedi à une traque mondiale vieille de quinze ans.
Les Navy Seals ont capturé, en plein jour dans la ville libyenne de Tripoli, Abou Anas al-Libi, leader présumé du réseau terroriste al-Qaïda. Washington était depuis longtemps à sa recherche, depuis son implication dans les attentats contre les ambassades américaines de Dar es Salaam (Tanzanie) et Nairobi (Kenya) en 1998. Les deux attaques avaient fait 224 morts. Depuis, Abou Anas al-Libi, 49 ans, passé par le Groupe islamique de combat libyen (Gicl) avant de rejoindre al-Qaïda, avait combattu Mouammar Kadhafi, avant de revenir en Libye après la chute du régime en 2011. Sa tête était mise à prix pour cinq millions de dollars par les Américains.
Deux opérations en 24 heures
Dans un communiqué, le porte-parole du Pentagone George Little, explique : "Suite à une opération américaine de contre-terrorisme, Abou Anas al-Libi est actuellement légalement détenu par l'armée américaine dans un endroit sûr à l'extérieur de la Libye ".
"Les États-Unis ne cesseront jamais leurs efforts pour que les responsables d'actes de terrorisme rendent des comptes" (John Kerry)
Cette opération menée en Libye fait écho à l'autre initiative des Navy Seals menée quasi-simultanément en Somalie, dans la nuit de vendredi à samedi, dans la ville de Brava. Le commando américain a là échoué à capturer sa cible, un chef des Shebab, responsables de la récente prise d'otages au centre commerciel de Westgate à Nairobi. Les informations sont encore floues ; l'homme recherché aurait peut-être été tué.
Colère de la Libye
L'opération menée en Libye n'a cependant pas plu à Tripoli. Le régime, qui parle d'un "enlèvement ", a officiellement réclamé des explications à Washington.
Difficile de savoir ce qui s'est réellement passé. Toujours est-il que le gouvernement libyen jure ne pas avoir été mis au courant de l'opération par les États-Unis.
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