Le Premier ministre japonais a démissionné jeudi, après des mois de critiques venant de tous les bords
Sa décision ouvre la voie à l'élection du sixième Premier ministre en cinq ans, dans un pays fortement endetté et traumatisé par la catastrophe de mars dernier.C'est justement sa gestion jugée calamiteuse du tsunami et de la catastrophe nucléaire qui avait valu à Naoto Kan de nombreuses attaques de l'opposition conservatrice mais aussi de son camp.
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Sa décision ouvre la voie à l'élection du sixième Premier ministre en cinq ans, dans un pays fortement endetté et traumatisé par la catastrophe de mars dernier.
C'est justement sa gestion jugée calamiteuse du tsunami et de la catastrophe nucléaire qui avait valu à Naoto Kan de nombreuses attaques de l'opposition conservatrice mais aussi de son camp.
"Aujourd'hui, je démissionne de mon poste de président du Parti démocrate du Japon (PDJ)", a annoncé Naoto Kan devant les parlementaires du PDJ. "Une fois qu'un nouveau président sera élu, j'abandonnerai sans tarder mon poste de Premier ministre et mon gouvernement démissionnera collectivement."
L'élection de son successeur à la tête du parti aura lieu lundi en présence de 398 députés et sénateurs du PDJ. Le vainqueur sera normalement élu Premier ministre le lendemain par le Parlement.
Au Japon , le président du parti majoritaire à la Chambre des députés est assuré d'être nommé à la tête du gouvernement, même avec un Sénat contrôlé par l'opposition, comme c'est le cas aujourd'hui.
Naoto Kan était attaqué de toutes parts depuis des mois à cause de ses hésitations et ses maladresses face au désastre provoqué par le seisme et le tsunami qui ont dévasté les côtes du nord-est de l'archipel et provoqué un grave accident nucléaire à la centrale de Fukushima.
Il avait promis de quitter son poste une fois que le Parlement aurait adopté trois projets de loi qui lui tenaient à coeur, dont un sur le développement des énergies renouvelables.
"Aujourd'hui, les lois importantes ont été votées. Les conditions posées ont toutes été remplies", a souligné le Premier ministre, partisan d'un abandon progressif de l'énergie nucléaire au Japon depuis l'accident de Fukushima.
Parmi les favoris pour lui succéder figurent l'ancien ministre des Affaires étrangères, Seiji Maehara, 49 ans, le plus populaire auprès des Japonais selon les sondages, et l'actuel ministre des Finances, Yoshihiko Noda, 54 ans, partisan d'une hausse de la taxe sur la consommation actuellement de 5%.
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