L'ONU autorise l'envoi de près de 12.000 casques bleus en Centrafrique
Le Conseil de sécurité des Nations Unies a autorisé jeudi le déploiement en Centrafrique d'une force de 11.800 casques bleus, qui prendront le relais des 6.000 hommes de la force africaine déjà sur place, aidés par quelque 2.000 soldats français. Mission : protéger la population et tenter de maintenir l'ordre dans un pays plus instable que jamais.
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Les quinze membres du Conseil de sécurité de l'ONU ont adopté la résolution à l'unanimité. Cette résolution 2149 qui prévoit le déploiement, en Centrafrique, de jusqu'à 10.000 soldats et 1.800 policiers. Sur place, ces troupes seront appuyées par les 2.000 soldats français de l'opération Sangaris. Le mandat a été fixé jusqu'au 30 avril 2015.
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Cette force prend le nom de Minusca, comme Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations unies en RCA. Elle devrait se déployer dans cinq mois dans le pays, pour remplacer les 6.000 hommes de la force africaine, la Misca (regroupant des soldats du Burundi, Cameroun, Congo, RDC, Gabon, Guinée équatoriale et Rwanda). Sans compter les 800 gendarmes promis par les Européens, dont des Français qui ont commencé à patrouiller cette semaine.
Maintien de l'ordre
Cette force déployée dans un pays ravagé par la guerre civile et les règlements de comptes, souvent confessionnels, aura pour but officiel de protéger la population et les convois humanitaires, mais aussi le maintien de l'ordre et l'arrestation des personnalités coupables d'exactions. Les soldats français de Sangaris viendront en appui, avec le droit d'utiliser la force. Mais la résolution appelle aussi les autorités centrafricaines à "accélérer leurs préparatifs de façon à tenir des élections présidentielles et législatives libres et équitables au plus tard en février 2015 ".
La République centrafricaine est plongée dans le chaos depuis plus d'un an, et la prise de pouvoir des rebelles de la Séléka. Qui depuis sont visés par des attaques de milices anti-balaka, à dominante chrétienne.
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