L'Italie va exiger l'approbation des parents pour les cours d'éducation sexuelle
Ces cours ne sont pas obligatoires dans ce pays en majorité catholique. Seul un tiers des adolescents vivant dans les régions les plus pauvres du Sud a pu en bénéficier, selon une ONG.
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Nouveau recul en vue pour l'éducation des enfants italiens à la vie sexuelle et affective. Le gouvernement dirigé par la Première ministre d'extrême droite, Giorgia Meloni, a annoncé, mercredi 30 avril, son intention de conditionner les cours d'éducation sexuelle à l'approbation des parents. Via un décret-loi, il entend garantir "le consentement préalable et éclairé des familles concernant les activités scolaires liées à la sexualité".
Les cours d'éducation à la sexualité ne sont pas obligatoires en Italie, pays en majorité catholique, où le Vatican exerce toujours une influence considérable. Les initiatives en vue de les rendre obligatoires à l'école ont eu peu d'écho par le passé et Giorgia Meloni, qui se décrit comme une "mère chrétienne", a remporté les élections législatives de 2022 en défendant les valeurs familiales traditionnelles.
"Maintenir un système patriarcal"
La branche italienne de l'ONG internationale Save the Children a constaté, en février, que seuls 47% des adolescents italiens avaient bénéficié d'une forme d'éducation sexuelle à l'école. Ce taux était de 37% dans les régions les plus pauvres du sud du pays, ainsi qu'en Sicile et en Sardaigne.
Un rapport de l'Union européenne datant de 2020 a conclu que lorsqu'elle a cours en Italie, l'éducation sexuelle "tend à uniquement se concentrer sur les aspects biologiques, plutôt que sur les aspects psychologiques, sociétaux ou émotionnels plus larges". En mars, le centre de recherche italien Cesie a accusé les "mouvements d'extrême droite" de présenter cette éducation comme "une menace sur les valeurs familiales et l'identité nationale". "En bloquant l'éducation sur les relations, le consentement et la sexualité, ils renforcent les stéréotypes de genre et maintiennent un système patriarcal marqué par la violence sexiste", a-t-il jugé.
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