"On espérait une autre issue" : Boaz attend la dépouille de son père, ancien otage mort en captivité

Publié le 16/10/2025 10:13

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franceinfo - B. Mousset, G. Papin, B. Veran, A. Koseleff, F. Labigne - Edité par l'agence 6Médias

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Arie Zalmanowicz, 86 ans, était l'otage le plus âgé capturé le 7 octobre 2023. Après la libération des prisonniers vivants, son fils Boaz espère récupérer sa dépouille.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

Le 7 octobre 2023. Une tragédie indélébile pour Boaz. Dans son appartement d'Haïfa, il cherche encore des réponses. Un portrait lui rappelle le visage de son père, Arie Zalmanowicz. Il avait 86 ans. C'est l'un des otages morts dont la dépouille n'a toujours pas été rendue par le Hamas. Boaz porte encore aujourd'hui le t-shirt à son effigie.

"D'un côté, nous sommes très contents que les otages aient été libérés comme prévu, avoue-t-il. Nous en connaissons d'ailleurs certains. Mais d'un autre côté, seulement quelques corps sont revenus. Nous ne nous attendions vraiment pas à ça".

"Les chances qu'il revienne vivant étaient minces"

Son père était le plus âgé des otages. Il vivait à Niroz, l'un des kibboutz le long de la frontière avec Gaza attaqué par le Hamas il y a deux ans. Il est mort après 40 jours de captivité. Une vidéo récupérée par l'armée israélienne apportera des preuves à sa famille. "On espérait une autre issue. Mais les chances qu'il revienne vivant étaient minces."

En mémoire de son père, Boaz n'a jamais voulu rater le rendez-vous sur la place des otages à Tel Aviv avec les autres familles. "Quand on m'interroge sur ce que j'ai fait ces deux dernières années, je réponds que mes proches et moi avons toujours été aux côtés des familles des otages vivants."

La seule chose qu'il souhaite aujourd'hui, c'est récupérer le corps de son père pour pouvoir enfin faire son deuil. En attendant, Boaz cultive des cactus et les offre à ceux qui ont connu son père.