"La colère monte" : en Israël, une grève générale pour réclamer le retour des otages

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Article rédigé par France 2 - J. Poissonnier, L. De Villepin, H. Garo Nalbandian, A. Palussière, C. Theophilos - Édité par l'agence 6Medias
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En Israël, une grève générale a débuté, dimanche 17 août, à l'appel de l'opposition et de la famille des otages. Les manifestants demandent la fin de la guerre et la libération des otages.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour le regarder en intégralité. 

Plusieurs grands axes routiers bloqués, dans la matinée du dimanche 17 août. Les manifestants mettent le feu à des pneus. Heure après heure, des embouteillages se forment à l'entrée des grandes villes du pays. Dans le centre de Tel-Aviv (Israël), en Israël, d'un côté ces bus, de l'autre, des centaines d'Israéliens qui bloquent leur passage.

Ils demandent la libération immédiate des otages à Gaza et la fin de la guerre. Ici, ce sont des professeurs. Comme d'autres, ils ont suivi l'appel à la grève lancé par les familles des captifs, alors que le dimanche est le premier jour de la semaine en Israël. "Je pense que toutes les universités en Israël ont rejoint la grève. Que peut-on faire de plus ? Toutes les lignes ont été franchies il y a un moment", déplore un manifestant. "De temps en temps, il y a une journée historique comme celle-ci, où tout le pays se rassemble. Là, aujourd'hui, je sens que ça va avoir un effet. J'espère qu'il y aura un maximum de monde qui va sortir dans les rues", explique une femme.

"La colère monte"

Une contestation attisée par l'annonce du gouvernement israélien la semaine dernière d'un plan de conquête de la ville de Gaza. "La colère monte, c'est sûr. De plus en plus de gens perdent patience. Certains pensent que le gouvernement va libérer les otages et arrêter la guerre, mais cela n'arrivera pas", précise une autre personne.

Sur l'emblématique place des otages, un immense drapeau israélien a été déployé avec les portraits des personnes kidnappées. Dans tout le pays, l'activité est nettement réduite. Le principal syndicat israélien, quant à lui, a refusé de se joindre au mouvement tout en déclarant soutenir les manifestants.

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