"J’y crois plus que jamais" : l’espoir renaît chez les proches des otages en vue d'un accord de paix entre Israël et le Hamas

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Article rédigé par France 2 - Arnauld Miguet, A.-F. Lespiaut, R. Sofer, N. Boukobza - Édité par l'agence 6Medias
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Les négociateurs du Hamas et d’Israël sont attendus au Caire (Égypte), dimanche 5 octobre. Des pourparlers qui ravivent, au sein des familles et de la population, l’espoir parfois enfoui de voir les otages libérés, après près de deux années de guerre.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder dans son intégralité.


"C'est maintenant ou jamais", peut-on lire sur une banderole géante. La place des otages, samedi 4 octobre au soir à Tel Aviv, était trop petite pour accueillir les dizaines de milliers d'Israéliens réclamant la libération de tous les otages aux mains du Hamas à Gaza depuis 729 jours. Tous espèrent qu'un accord de paix sera rapidement conclu.

"Il y a de l'optimisme qui flotte dans l'air et on espère pouvoir respirer à nouveau", lance une manifestante. Pour les proches d'otages présents samedi soir, comme Dalia Horn, peut-être bientôt la fin d'un calvaire. "J'y crois plus que jamais. On a vraiment l'impression qu'on n'a jamais été aussi proches d'un accord", se réjouit Dalia Kuchner Horn, belle-sœur de l'otage Ethan Horn.

"Nous sommes sur le point d'accomplir une réussite très importante"

Il y a encore 47 otages aux mains du Hamas. Plus de la moitié serait décédée, comme le fils de Michel Ilouz, un père qui attend de faire son deuil. "J'ai peur d'y croire trop fort et que tout s'effondre à nouveau", confie-t-il. Depuis que le Hamas s'est dit prêt à négocier pour un plan de paix chapeauté par les États-Unis et Donald Trump, tout le monde veut y croire.

Le Premier ministre israélien espère même un retour des otages dans les prochains jours. "Nous sommes sur le point d'accomplir une réussite très importante. Ce n'est pas encore finalisé", assure Benyamin Nétanyahou.

Encore des bombardements avant les pourparlers

Pour finaliser l'accord, les négociateurs doivent entamer des pourparlers. Cela commence dimanche 5 octobre au Caire (Égypte). Le mouvement islamiste veut des garanties sur, notamment, le retrait total des forces israéliennes de la bande de Gaza. Donald Trump suit la situation et commente en direct. "Nous allons créer les conditions pour la phase suivante du retrait, qui nous rapprochera de la fin de ce désastre vieux de 3 000 ans", a-t-il écrit sur Truth Social.

Dimanche matin, les bombardements de l'armée israélienne continuent dans l'enclave palestinienne, malgré l'appel du président américain à stopper les frappes. Si un accord est trouvé, le cessez-le-feu entrera en vigueur. Tous les otages devraient alors être libérés dans les 72 heures.

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