Cessez-le-feu au Liban : les déplacés du nord d'Israël espèrent "rentrer chez eux" mais craignent que le Hezbollah "revienne ensuite"
Le cessez-le-feu au Liban entre Israël et le Hezbollah est entré en vigueur mercredi matin mais les déplacés Israéliens du nord du pays ne sont pas tous retournés chez eux. Certaines familles sont toujours dans des hôtels subventionnés par le gouvernement.
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La trêve entre Israël et le Hezbollah a débuté tôt dans la matinée du mercredi 27 novembre. Des Libanais ont déjà commencé à se diriger vers le sud du pays pour retrouver leurs maisons. En Israël, il n’est en revanche pas encore question pour les 60 000 déplacés du nord du pays de revenir chez eux.
Après plus de 13 mois de conflit, des familles sont parties des hôtels où ils étaient logés comme dans ce petit établissement du centre de Jérusalem. Il ne reste que les personnes isolées les plus vulnérables, comme Sarah et son mari. Elle est retraitée. Sa fille a quitté le pays au début de la guerre et jusqu'au 8 octobre 2023, elle vivait à Kiryat Shmona, à une poignée de kilomètres des premières positions du Hezbollah. "J'aimerais rentrer chez moi, même si je ne me sentirais pas en sécurité, surtout si le Hezbollah revient au niveau de la frontière. On ne peut pas croire nos ennemis. C'est possible qu'ils s'en aillent et puis qu'ils reviennent ensuite."
"Si l'armée israélienne n'est pas sur le sol libanais, on a aucune garantie que le Hezbollah ne revienne pas."
Sarah, retraité israélienne, habitante de Kiryat Shmonaà franceinfo
L'accord prévoit une surveillance permanente, des médiateurs, et surtout la possibilité pour Israël d'intervenir en cas de violation de la trêve. Raymonde est aussi déplacée de Kiryat Shmona. Elle vit à l'hôtel avec son mari. "Je veux rentrer chez moi, indique-t-elle. C'est difficile parce que ça fait des mois qu'on est éparpillés dans tout le pays. Je suis là avec mon mari et j'ai un enfant qui est aussi à Jérusalem, mais les deux autres sont loin. On n'arrive pas à se voir."
Mais malgré ces difficultés, Raymonde préfère encore attendre. Avant, dit-elle, que "la menace du Hezbollah ne soit complètement éliminée".
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