Libération d'Olivier Grondeau : "L'espoir pour nous, c'est compliqué aujourd'hui", confie la sœur de Cécile Kohler retenue en Iran

Noémie Kohler exprime les doutes qui l'habitent après la libération de cet autre français retenu en Iran et cherche à comprendre "pourquoi un tel acharnement".

Article rédigé par franceinfo
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Les parents et la soeur de Cécile Kohler, le 1er février 2025, lors d'une manifestation pour réclamer sa libération et celle de Jacques Paris. (SEBASTIEN DUPUY / AFP)
Les parents et la soeur de Cécile Kohler, le 1er février 2025, lors d'une manifestation pour réclamer sa libération et celle de Jacques Paris. (SEBASTIEN DUPUY / AFP)

"C'est le troisième otage à avoir été arrêté six mois après Cécile et Jacques, et à avoir été libéré avant eux, donc l'espoir pour nous, c'est un peu compliqué aujourd'hui", confie sur franceinfo Noémie Kohler, la sœur de Cécile Kohler, toujours retenue en Iran. Elle réagit après l'annonce jeudi 20 mars, de la libération d'Olivier Grondeau qui avait été arrêté à Chiraz, dans le sud-ouest de l'Iran, le 12 octobre 2022, alors qu’il effectuait un tour du monde.

Sa sœur, Cécile Kohler est retenu en Iran, avec son compagnon Jacques Paris, depuis le 7 mai 2022, pour "espionnage". "On se demande pourquoi il y a un tel acharnement sur le cas de Cécile et Jacques, et pourquoi rien ne bouge pour eux", déplore Noémie Kohler. 

Médiatisation

Pour elle, la médiatisation des otages peut faciliter leur remise en liberté. "Olivier a pris la parole pour la première fois début janvier, il est libéré deux mois et demi plus tard". En effet, Olivier Grondeau avait choisi de révéler son nom et de sortir de l’anonymat, selon les révélations de la rédaction internationale de Radio France, le lundi 13 janvier. "Notre combat, c'est qu'on en parle le plus possible. On se bat depuis deux ans et demi pour qu'on ne les oublie pas, qu'on continue à en parler", explique Noémie Kohler.

Après la libération d'Olivier Grondeau, les portraits de Cécile Kohler et Jacques Paris, emprisonnés en Iran, seront accrochés aux grilles de l'Assemblée nationale, mardi prochain, à 12h30. "Pour nous, c'est très important, ça montre le soutien de la France pour nos otages. C'est des symboles très fort qui nous aident", souligne Noémie Kohler.

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