L'Iran lance "avec succès" un nouveau satellite de recherche
La République islamique développe depuis des années ses activités aérospatiales et a procédé à une dizaine de lancements de satellites ces deux dernières années.
/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
/2024/09/14/000-32my4bk-66e55e3fe4ccd689510660.jpg)
Malgré les sanctions occidentales, l'Iran vient de franchir une nouvelle étape dans le développement de ses activités aérospatiales. La République islamique a lancé samedi 14 septembre un nouveau satellite de recherche. "Le satellite de recherche Chamran-1 a été lancé et mis en orbite avec succès par le lanceur Ghaem-100", a annoncé la télévision d'Etat. L'appareil d'"environ 60 kg", "conçu et construit par les Industries iraniennes de l'électronique", affiliées au ministère de la Défense, a pour mission de "tester des systèmes matériels et logiciels utilisés pour les manœuvres orbitales à haute altitude", a-t-elle précisé.
Le lanceur de l'appareil, la fusée Ghaem-100, est développé par les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique.
Téhéran nie vouloir se doter de l'arme nucléaire
L'Iran a procédé à une dizaine de lancements de satellites ces deux dernières années, affirmant que ces activités aérospatiales sont pacifiques et conformes à une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU. Mais les pays occidentaux craignent que ces systèmes de lancement de satellites intègrent des technologies interchangeables avec celles des missiles balistiques capables de livrer une ogive nucléaire. Des accusations réfutées par Téhéran, qui nie chercher à se doter de l'arme nucléaire.
Fin février, l'Iran a ainsi lancé un satellite d'imagerie et de télédétection baptisé Pars-I depuis la base de lancement russe de Vostotchny. Les Etats-Unis ont alors pointé une "nouvelle indication du renforcement du partenariat militaire entre l'Iran et la Russie". En janvier, l'Iran annonçait le lancement pour la première fois simultanément de trois satellites mis en orbite, une semaine après celui du satellite de recherche Soraya, transporté par la même fusée Ghaem-100.
La République islamique est soumise à des sanctions américaines paralysantes depuis le retrait de Washington en 2018 d'un accord international qui devait limiter les activités nucléaires de l'Iran en échange d'une levée des sanctions internationales.
À regarder
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
-
L'OMS alerte sur la résistances aux antibiotiques
-
Les frères Lebrun, du rêve à la réalité
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter