Iran : Nazanin Zaghari-Ratcliffe condamnée à une nouvelle peine de prison pour "propagande"
Accusée d'avoir comploté pour renverser la République islamique, ce qu'elle nie farouchement, l'Irano-Britannique avait déjà été condamnée à cinq ans d'emprisonnement en 2016.
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L'Irano-Britannique Nazanin Zaghari-Ratcliffe, poursuivie pour "propagande" contre la République islamique d'Iran, a été condamnée lundi 26 avril à un an de prison et à un an d'interdiction de quitter le pays, un mois après avoir fini de purger une peine de cinq ans de prison. "Le verdict est encore préliminaire et nous faisons appel dans le délai légal de 20 jours à compter d'aujourd'hui", a précisé son avocat Hojjat Kermani.
Cheffe de projet pour la Fondation Thomson Reuters, branche philanthropique de l'agence de presse du même nom, l'Irano-Britannique de 42 ans avait été arrêtée en 2016 à Téhéran, où elle venait de rendre visite à sa famille. Accusée d'avoir comploté pour renverser la République islamique, ce qu'elle nie farouchement, elle avait été condamnée à cinq ans d'emprisonnement.
"Une tactique de négociation"
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a dénoncé cette nouvelle condamnation, assurant que Londres comptait "travailler très dur" pour obtenir sa libération. L'époux de Nazanin Zaghari-Ratcliffe, Richard Ratcliffe, a estimé sur la chaîne britannique BBC (en anglais) que cette nouvelle peine de prison était "clairement une tactique de négociation" en pleines tractations entre Téhéran et les grandes puissances internationales pour sauver l'accord de 2015 sur le nucléaire iranien.
L'ONG britannique Redress a jugé dans un rapport mi-mars que la condamnée souffrait d'un stress post-traumatique grave après avoir subi des "mauvais traitements" et qu'elle devait donc être reconnue par Londres comme "victime de torture". Les autorités iraniennes ont toujours nié qu'elle ait été maltraitée.
Téhéran, qui ne reconnaît pas la double nationalité, a systématiquement refusé au Royaume-Uni un accès consulaire à Nazarin Zaghari-Ratcliffe pendant qu'elle était en prison et a considéré les appels de Londres pour sa libération comme des ingérences dans ses affaires intérieures.
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