Frappes américaines en Iran : les secrets d’une opération minutieusement préparée

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Article rédigé par France 2 - A. Bouleis, P. Aubert - Édité par l'agence 6médias
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L’opération "Midnight Hammer", qui a permis aux États-Unis de frapper trois sites d’enrichissement nucléaire iraniens, a mobilisé une logistique très importante. Pour réussir leur mission, les Américains ont eu recours à 125 appareils.

Les Américains l'ont baptisée l'opération "Midnight Hammer", le marteau de minuit. Voici comment les États-Unis ont largué quatorze bombes anti-bunker sur l'Iran. Des armes redoutables, utilisées pour la première fois en conditions réelles. Samedi au petit matin, des bombardiers furtifs B2 décollent de la base Whiteman dans le Missouri. Certains d’entre eux se dirigent vers l'océan Pacifique. Ce sont des leurres. Sept autres bombardiers prennent quant à eux la direction de l’Iran.

Une première pour les GBU-57

Pour effectuer 18 heures de vol tout en échappant aux radars, plusieurs avions ravitailleurs sont positionnés sur le parcours. L’escadron survole la Méditerranée, mais pas l'Europe. À bord, des bombes GBU-57, des engins de 13 tonnes surnommés "les bombes qui percent les montagnes". Elles sont capables de pénétrer profondément dans la roche et le béton avant d’exploser. Il est minuit en France quand les bombardiers entrent dans l'espace iranien, précédés d'avions de chasse en éclaireurs. Les B2 larguent leurs bombes sur les sites de Fordo et de Natanz. Une vingtaine de missiles Tomahawk, préalablement lancés par un sous-marin dans l'océan Indien, atteignent le site d’Ispahan. En tout, 125 appareils ont été engagés dans ce raid américain.

Retrouvez l’intégralité de ce reportage dans la vidéo ci-dessus

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