Crash d'un Boeing 737 en Iran : face à la colère populaire, Téhéran nie avoir menti
L'annonce de la responsabilité des forces armées iraniennes dans le crash du Boeing 737 ukrainien a créé un choc en Iran.
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Le gouvernement iranien a nié, lundi 13 janvier, avoir tenté de masquer la responsabilité de l'Iran dans le drame de l'avion de ligne ukrainien abattu par erreur le 8 janvier près de Téhéran. Ce crash suscite, depuis, la colère dans le pays.
Depuis samedi soir, des manifestations accusent les autorités d'avoir menti à la population. Les policiers de Téhéran ont reçu des consignes de "retenue", a affirmé le général Hossein Rahimi, commandant de la police dans la capitale. Certains responsables ont "été accusés de mensonge et de tentative d'étouffer l'affaire [du crash] (...) honnêtement, cela n'a pas été le cas", a revendiqué le porte-parole du gouvernement, Ali Rabii.
"Mort aux menteurs !"
Jeudi et vendredi, les autorités civiles iraniennes avaient nié l'hypothèse selon laquelle l'avion d'Ukraine International Airlines ait pu être abattu par un missile iranien, avancée dès mercredi soir par le Canada, dont de nombreux ressortissants figurent parmi les 176 victimes du crash. Samedi, les forces armées iraniennes ont finalement reconnu leur responsabilité dans le drame. "Nous n'avons pas menti (...) Ce que nous avons dit jeudi (...) était basé (...) sur les renseignements qui avaient été présentés à l'ensemble du gouvernement [et] selon lesquels il n'y avait aucun rapport entre l'accident et un [tir de] missile", a affirmé Ali Rabii. L'annonce de la responsabilité des forces armées a créé un choc en Iran.
Dès samedi soir, une cérémonie d'hommage aux victimes dans une université de Téhéran a viré à la manifestation contre les autorités, aux cris de "mort aux menteurs !" La manifestation a été dispersée par la police. Dimanche soir, de nouveau, des rassemblements de colère, d'une ampleur difficile à évaluer, ont eu lieu dans la capitale.
L'Iran a été secoué à la mi-novembre par une vague de contestation après l'annonce d'une hausse soudaine du prix de l'essence. Amnesty International estime qu'au moins 300 personnes ont été tuées dans la répression qui a éteint le mouvement en trois jours.
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