Conflit Israël-Iran : la situation de Cécile Kohler et Jacques Paris "va être mise de côté", redoute le père de Cécile

Pascal Kohler se dit très inquiet après le regain de tension entre Israël et l'Iran. Cécile Kohler et son compagnon Jacques Paris sont détenus dans la prison d'Evin, en Iran, depuis le 7 mai 2022. Un rassemblement de soutien a eu lieu samedi à Annonay (Ardèche).

Article rédigé par franceinfo, avec ICI Drôme Ardèche
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Les portraits de Cécile Kohler et Jacques Paris, accrochés aux grilles de l'Assemblée nationale, le 25 mai 2025. (BRUNO LEVESQUE / MAXPPP)
Les portraits de Cécile Kohler et Jacques Paris, accrochés aux grilles de l'Assemblée nationale, le 25 mai 2025. (BRUNO LEVESQUE / MAXPPP)

"On est angoissés par cette situation puisque, on ne sait pas trop ce qui va se passer. Que vont devenir Cécile [Kohler] et Jacques [Paris] au milieu de tout ça ?", s'interroge sur ICI Drôme Ardèche (ex-France Bleu) Pascal Kohler, père de Cécile. Elle est détenue en Iran depuis trois ans avec son compagnon Jacques Paris à la prison d'Evin. 

Un rassemblement s'est tenu samedi à Annonay, en Ardèche, en soutien aux deux Français prisonniers en Iran. Les parents de Cécile Kohler et de son compagnon Jacques Paris y étaient présents. Ils ont fait le déplacement depuis l'Alsace, très inquiets du regain de tension entre Israël et l'Iran. 

"Ce rassemblement est une goutte d'eau, mais c'est à chaque fois une pierre de plus à ajouter à l'édifice".  

Pascal Kohler, père de l'otage Cécile Kohler

sur ICI Drôme Ardèche

"On regarde l'actualité toutes les heures et j'ai vu qu'il y a un immeuble qui a été bombardé à Téhéran. Derrière cet immeuble je vois qu'il y a des montagnes. Je sais que la prison d'Evin est située en périphérie de Téhéran sur les flancs de la montagne. J'imagine qu'ils ne doivent pas être très loin", redoute-t-il. "En même temps, j'ai peur d'autres choses, la situation de Cécile et Jacques va être mise de côté puisque l'espace aérien autour de l'Iran est fermé", poursuit Pascal Kohler. "Il n'y a plus de déplacement possible. On ne sait pas trop ce qui va se passer."

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.