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Gaza : les hostilités continuent, au moins neuf Palestiniens tués

Les bombardements de l'armée israélienne ont fait au moins neuf morts dans la bande de Gaza ce lundi, plus d'un mois et demi après le début de l'opération militaire "Bordure protectrice". Parallèlement, l'Egypte aurait proposé une nouvelle trêve, six jours après la reprise des hostilités entre les deux parties.

Yann Bertrand

Radio France

Publié le 25/08/2014 20:13 Mis à jour le 25/08/2014 20:31

Temps de lecture : 1min

(Les trois occupants d'une voiture auraient notamment été tués ce lundi dans la bande de Gaza © REUTERS/Ahmed Zakot)

L'accalmie n'est toujours pas à l'ordre du jour dans la bande de Gaza. Presqu'une semaine après la rupture de la trêve difficilement obtenue, et donc la reprise des hostilités, neuf Palestiniens au moins ont été tués par des bombardements de l'armée israélienne ce lundi. Par ailleurs, près d'une centaine de roquettes ont été tirées depuis le territoire palestinien en direction du sud d'Israël, sans faire de victime.

À Beit Lahiya, près de la frontière israélienne, deux femmes et une fillette ont été tuées, alors que l'armée israélienne affirme qu'elle visait un activiste du Hamas. Six autres personnes ont trouvé la mort dans la bande de Gaza, dont un journaliste de 27 ans, Abdallah Mourtadja.

L'Egypte à nouveau à la manoeuvre diplomatique

À la veille du 50e jour de l'opération israélienne "Bordure protectrice", le bilan des tués côté palestinien aurait franchi le nombre de 2.120. Parmi ces victimes, au moins 400 enfants selon les services de santé palestiniens.

Complètement tombées à plat après la rupture de la trêve, les négociations entre Israël et Palestiniens sont pour l'instant toujours au point mort. Mais l'Egypte, traditionnelle médiatrice qui accueille au Caire les pourparlers, aurait un nouveau projet dans ses cartons. Et l'espoir d'un cessez-le-feu pour ces prochains jours, selon les mots rapportés d'un représentant de la délégation palestinienne. Le Caire réclame un arrêt des affrontements et la réouverture des points de passage vers la bande de Gaza, pour faciliter l'acheminement de l'aide et la reconstruction dans le territoire. Israël n'a pas commenté cette déclaration, et se montre toujours inflexible.