Italie : à Florence, la terre tremble et les autorités s'inquiètent pour les oeuvres d'art
Depuis le début du mois de mai, des secousses sismiques inquiètent à Florence et dans le Chianti, en Italie. Au point que des mesures de surveillance sont prises par la ville qui veut être prête si elles se renforcent. Les œuvres d'art font aussi l'objet d'une attention toute particulière.
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Dans les rues de Florence, le flot de touristes est presque ininterrompu, à peine ébranlé par la secousse sismique qui fait trembler la ville. Au bar d'un café florentin, en face d'une des nombreuses églises de la ville, le chercheur à l'Institut national de géophysique et de volcanologie, Gilberto Saccorotti, est d'ailleurs plutôt rassurant.
"On ne peut pas prévoir les tremblements de terre comme vous le savez. Une séquence comme celle-ci, de magnitude modérée, doit nous conduire à élever notre niveau d'attention. Mais il faut savoir qu'il y a très peu de cas de faibles tremblements de terre suivis d'une secousse importante, assure-t-il. L'Aquila est l'un des rares cas où cela s'est produit."
L'exception Aquila, c'était en 2009 dans les Abruzzes. Une grande partie de la ville est détruite et plus de 300 personnes meurent.
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À Florence, dès le 6 mai et les premières secousse de magnitude 3,5, la commune a mis à jour les plans de la protection civile. Elisabetta Meucci est chargée du dossier à la mairie. Elle rappelle que la protection civile est née à Florence. "Le concept même de protection civile en Italie, est lancée avec les inondations de Florence en 1966. C'est là, à ce moment précis, que l'on comprend qu'il faut une organisation spécifique et ciblée pour ce type de catastrophes qui bouleverse une ville."
À la galerie de l'Académie, les visiteurs se pressent, passent les contrôles de sécurité avant d'entrer dans le musée et d'apercevoir, au milieu d'une foule compacte, le David de Michel-Ange. Il est surveillé, nettoyé de la tête aux pieds chaque mois et contrôlé continuellement, explique la directrice de la galerie de l'Académie, Cecilia Hollberg.
"S'il devait y avoir un tremblement de terre si fort qu'il ferait tomber les 5 670 kg du 'David', je pense que nous n'aurions plus à nous soucier de quoi que ce soit d'autre."
Cecilia Hollberg, directrice de la galerie de l'Académieà franceinfo
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"Mais bien sûr, nous prenons soin de toutes les œuvres d'art de ce musée et nous sommes intervenus sur les points faibles de la structure, poursuit Cecilia Hollberg. Une partie du toit, notamment, précise-t-elle, car si le plafond s'écroulait, tout l'édifice s'effondrerait." Les travaux ont duré un an et demi et se sont terminés il y a à peine trois mois. Si les secousses ont été ressenties même dans le musée, rien n'a bougé.
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