Ecosse : un nouveau référendum d'indépendance soumis au Parlement, toujours dans la division
Le vote sur le projet de référendum d'indépendance de l'Ecosse est prévu mardi au Parlement régional. Le texte devrait être approuvé, mais il divise et la tension monte dans les deux camps.
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Alors que Londres doit lancer officiellement la procédure de Brexit, mercredi 29 mars, la question d'un référendum d'indépendance refait surface en Ecosse. Au Parlement régional, mardi, les députés vont examiner le texte autorisant leur Première ministre, Nicola Sturgeon, à demander le feu vert de Londres pour lancer une consultation. La motion devrait être approuvée, mais elle divise et la tension monte dans les deux camps, pro et anti-indépendance.
L'économie : l'argument favori des opposants
A Aberdeen, où s'est tenu récemment un congrès du Parti indépendantiste écossais, des opposants au référendum, portant le kilt, sont venus défendre leur position, un porte-voix à la main. Dans le petit groupe qui distribue des tracts, Douglas Cow, 69 ans, explique qu'il veut à tout prix éviter une nouvelle consultation, en faisant référence à celle de 2014. "Nous avons déjà voté et à 55%, nous avons décidé de rester dans le Royaume-Uni", rappelle-t-il, avant de dérouler sa démonstration, avant tout budgétaire. "Économiquement, militairement, et socialement parlant, si l’Ecosse devient indépendante, le ministère de la Défense retirera les milliards qu’il verse pour les bases aériennes et navales." L'adversaire du référendum estime que les conséquences économiques seront désastreuses.
On perdra des milliers d’emplois et il n’y a aucune chance que l’Ecosse arrive à les remplacer.
Douglas Cow, opposé au référendum écossais sur l'indépendance
L'impossible dialogue entre les deux camps
Douglas Cow est arrêté dans sa démonstration par une femme qui l'apostrophe dans la rue. Elle l’accuse d’être à la solde du gouvernement de Londres. "Je ne suis pas un unioniste", répond-t-il. Le ton monte et les critiques se transforment en insultes de la part de la pro-indépendantiste. Douglas Cow relance finalement l'échange, en s’attaquant aux indépendantistes et à leur leader, Nicolas Sturgeon, la Première ministre écossaise. "Elle divise les gens, elle crée des divisions en Ecosse. Elle a été au pouvoir pendant dix ans, ça ne fonctionne pas et d’où croyez-vous que viens notre argent ? Il vient de Londres", déclare Douglas Cow. Son adversaire a aussi un argumentaire sur la question financière en Ecosse.
L’argent vient du whisky, du pétrole, du tourisme.
Une pro-référendum à Aberdeen
La discussion se transformant en dialogue de sourd, l'un et l'autre s'éloignent. Douglas Cow n'en démord pas et maintient qu'il ne veut pas de référendum. S'il y a une consultation, "on se battra, on est prêts, on est organisés, et je pense qu’on gagnera", annonce-t-il. "Nous montrerons aux indépendantistes qu’en Ecosse, on est fiers d’être Britanniques", conclut-il.
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