Pour Hollande, ceux qui décrivent une France envahie de migrants sont des "manipulateurs"
Jeudi, François Hollande a pris la parole à l'issue d'un sommet européen de Bruxelles, consacré à la crise migratoire. Dans son intervention, il a clairement visé le Front national et dénoncé "ceux qui prétendent que nous serions envahis (de migrants) [...] pour des raisons purement politiques".
Le président de la République a voulu mettre les choses au clair jeudi, lors de sa conférence de presse à l'issue du sommet européen consacré à la crise migratoire. Dans sa ligne de mire, le discours du Front national et d'une partie de la droite française vis-à-vis des migrants.
Des manipulations pour des "raisons purement politique"
François Hollande les a qualifiés de "manipulateurs" et des "falsificateurs" car ils "prétendent que nous serions envahis" de migrants. "En terme de nombre, la France n'est pas soumise à un afflux de réfugiés" , a souligné le président de la République. Pour lui affirmer le contraire, ne peut être fait que pour "des raisons purement politiques, pour faire peur" . Et d'ajouter : "Aujourd'hui où vont les réfugiés? Essentiellement en Allemagne, en Autriche et en Suède. L'Allemagne (...) a accueilli depuis le début de l'année plus de 500.000 personnes et le pays qui, rapporté à sa population, fait le plus pour les réfugiés, c'est la Suède".
Un plan d'action avec la Turquie
François Hollande a quand même souligné l'importance de "trouver des solutions pour qu'il y ait des réfugiés qui puissent être accueilli au plus près de leur lieu de vie d'origine" . Autrement dit, permettre un accueil plus important en Turquie. Et in extremis avant e début du sommet l'UE est parvenue à tomber d'accord avec le gouvernement Erdogan sur "un plan d'action" destiné à réduire l'afflux de réfugiés en Europe.
Les Turcs ce sont engagés à réduire systématiquement le flux de migrants qui transitent par leur territoire, en direction de l'Europe, et à ouvrir des camps supplémentaires. Des camps aux normes européennes et cofinancés par l'UE. En échange Bruxelles, envisagera la reprise des pourparlers sur l'adhésion de la Turquie à l'Union et examinera la possibilité d'assouplir les conditions d'octroi de visa aux Turcs.
François Hollande a jouté que cela était "tout ce que nous devons faire et accueillir (en Europe) que ceux et celles qui sont dans une détresse telle qu'il n'aurait comme solution que de venir jusqu'en Europe."
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