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Nucléaire iranien : toujours pas d'accord, Fabius passe la nuit à Vienne

Les négociations se poursuivent à Vienne, en Autriche, entre Téhéran et les grandes puissances mondiales concernant le programme nucléaire de l'Iran. Toujours pas d'accord après 14 jours de négociations. John Kerry s'est dit prêt à "mettre fin" aux discussions si nécessaire. Laurent Fabius va passer la nuit sur place pour régler "les points difficiles".

Maxime Bacquié

Radio France

Publié le 09/07/2015 17:47 Mis à jour le 09/07/2015 22:32

Temps de lecture : 2min

(Les ministres des Affaires étrangères des grandes puissances mondiales continuent les discussions à Vienne concernant le programme nucléaire iranien © MaxPPP)

Plusieurs fois repoussée, la date-butoir concernant un accord sur le programme nucléaire iranien était fixée à mardi dernier. Pourtant, les négociations vont encore durer, puisque plusieurs dirigeants ont annoncé ce jeudi soir que les discussions vont se poursuivre à Vienne, en Autriche. Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a notamment déclaré qu'il allait passer la nuit à Vienne pour trouver un accord. "Les choses vont dans le bon sens c'est pourquoi j'ai décidé de rester jusqu'à demain matin ".

"Les choses vont dans le bon sens" Laurent Fabius

"Pas d'accord coûte que coûte"

Six pays sont autour de la table des négociations avec l'Iran. Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la Russie, la Chine, l'Allemagne et la France. Ces six pays tentent depuis 14 jours de trouver un accord avec Téhéran. "Nous travaillons dur, mais pas dans la précipitation pour conclure coûte que coûte " a publié sur son compte Twitter le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammed Javad Zarif. Le président iranien a estimé que les négociations étaient entrées dans leur dernière phase. "Les puissances occidentales ont admis qu'il est impossible d'enrayer les progrès scientifiques de l'Iran ", a-t-il déclaré.

Date-butoir repoussée au 13 juillet ?

De son côté, John Kerry s'est dit prêt à "mettre fin " aux négociations ce jeudi, alors que la Maison Blanche a estimé un peu plus tard, que les discussions pouvaient se poursuivre au-delà de la date-butoir tant qu'il y a une véritable intention de combler les divergences de la part de Téhéran. "Tant qu'il y aura des preuves tangibles qu'un effort constructif est déployé, les discussions pourront se poursuivre ", a déclaré Josh Earnest, porte-parole de Barack Obama.

Les discours se contredisent et la date-butoir pourrait finalement être repoussée au 13 juillet. Si les négociations vont au-delà du 10 juillet à minuit, un éventuel accord ne pourra de toute façon pas être examiné avant 60 jours par le Congrès américain alors que le délai est de 30 jours si l'accord est conclu avant vendredi soir.

"On ne va pas rester à la table des négociations pour toujours" John Kerry

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