Médecins sans frontières lance un appel au monde pour que l'"Aquarius" obtienne un pavillon
Le navire humanitaire se retrouve sans pavillon, après la décision du Panama de lui retirer son immatriculation.
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Un appel à l'aide. Médecins sans frontières (MSF) a poussé, jeudi 27 septembre, un cri du cœur pour que le navire humanitaire Aquarius obtienne un pavillon après la décision du Panama de lui retirer son immatriculation. "Nous faisons appel à tous les gouvernements, pas seulement européens, aux gouvernements qui ont à cœur la vie des gens", a déclaré Claudia Lodesani, présidente de MSF Italie, lors d'une conférence de presse à Rome.
"Nous voulons continuer à travailler en Méditerranée, la mer aujourd'hui la plus dangereuse du monde, de façon transparente et en respectant la loi, comme nous l'avons toujours fait", a-t-elle ajouté. Affrété par deux ONG, MSF et SOS Méditerranée, l'Aquarius est le dernier navire humanitaire en Méditerranée centrale à recueillir des migrants qui tentent la traversée clandestine vers l'Europe.
MSF dénombre 1 260 morts depuis début 2018
Le Panama a annoncé samedi qu'il allait retirer son pavillon au navire, déjà privé d'immatriculation par Gibraltar, pour "non-respect" des "procédures juridiques internationales" concernant le sauvetage de migrants en mer. "Les gens continuent à mourir en mer, il n'est pas vrai qu'il n'y a plus de morts, simplement nous les voyons moins parce qu'il n'y a plus de témoins, nous sommes le dernier bateau", a déclaré Claudia Lodesani. Selon elle, depuis le début de l'année, "il y a eu 1 260 morts en Méditerranée".
Interrogé sur la possibilité pour l'Aquarius de recevoir un pavillon du Vatican, Frédéric Penard, directeur des opérations de SOS Méditerranée, a expliqué que l'offre serait "bien accueillie". Le navire humanitaire se trouve actuellement au large de Malte avec 58 migrants à son bord, dans l'attente de les transborder sur un autre bateau dans les eaux internationales. Les migrants doivent ensuite être répartis entre l'Allemagne, le Portugal, la France et l'Espagne, qui se sont mis d'accord pour les accueillir.
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