Ukraine : l'UE a "les moyens de faire changer d'avis" Vladimir Poutine en faveur de la paix, assure l'eurodéputée Valérie Hayer
"Il faut continuer à accélérer le soutien à l'Ukraine", souligne l'eurodéputée Renew.
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"On a les moyens de faire changer d'avis" Vladimir Poutine sur le dossier ukrainien en faveur de la paix, assure Valérie Hayer, eurodéputée Renew, sur franceinfo vendredi 21 mars, au lendemain d'une réunion des 27 à Bruxelles pour réarmer l'Europe et réaffirmer le soutien à l'Ukraine. Un prochain sommet des 27 est prévu à Paris jeudi 27 mars.
"Il faut continuer à accélérer le soutien à l'Ukraine et à mettre la pression sur l'administration américaine", ajoute l'eurodéputée. Il faut aussi "des garanties de sécurité" pour l'Ukraine pour "que Vladimir Poutine ne soit pas tenté d'attaquer de nouveau", "condition sine qua non", rappelle Valérie Hayer. "C'est le sens de la réunion qu'Emmanuel Macron organise la semaine prochaine à Paris avec Volodymyr Zelensky pour voir comment on accélère l'aide à l'Ukraine et quelles garanties de sécurité on offre", affirme-t-elle.
Pour se réarmer et soutenir l'Ukraine, l'Union européenne a approuvé un plan pour mobiliser 800 milliards d'euros il y a deux semaines. Face aux besoins massifs, le débat sur un endettement commun européen, comme souhaité par Emmanuel Macron, est relancé mais tous les pays ne sont pas d'accord. "Je suis confiante sur notre capacité à faire bouger les lignes", assure l'eurodéputée macroniste. "La dette pour financer nos efforts de défense, c'est de la bonne dette parce que c'est de la dette qui permet d'investir dans notre avenir et il faut l'assumer", explique Valérie Hayer.
La présidente du groupe Renew regrette en revanche que ce plan de 800 milliards d'euros n'ait pas été soumis au vote du Parlement européen, écarté dans le processus de prise de décision par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, pour éviter un veto de la Hongrie. "Je lui ai fait part de mon mécontentement", souligne Valérie Hayer. Elle espère maintenant que le sujet de l'emprunt commun passe devant le Parlement européen et "on aura une responsabilité majeure à faire qu'on décide vite". Un "saut démocratique important", estime l'eurodéputée.
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