L'impact d'un drone ukrainien sur une centrale nucléaire russe n'a eu "aucune conséquence sur la sécurité nucléaire", selon l'AIEA

Selon l'opérateur nucléaire russe, Rosenergoatom, le drone "a été neutralisé par des moyens techniques" près de la centrale, provoquant son explosion après avoir percuté la tour de refroidissement.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le chef de l'AIEA, Rafael Grossi (à droite), au côté de Renat Karchaa, un conseiller de l'opérateur nucléaire russe, Rosenergoatom, à Zaporijjia, en Ukraine, le 29 mars 2023. (ANDREY BORODULIN / AFP)
Le chef de l'AIEA, Rafael Grossi (à droite), au côté de Renat Karchaa, un conseiller de l'opérateur nucléaire russe, Rosenergoatom, à Zaporijjia, en Ukraine, le 29 mars 2023. (ANDREY BORODULIN / AFP)

L'agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a assuré, mardi 7 octobre, qu'il n'y avait "aucune conséquence sur la sécurité nucléaire" après qu'un drone a percuté la tour de refroidissement d'une centrale nucléaire russe. L'opérateur nucléaire russe, Rosenergoatom, a fait savoir sur Telegram qu'un "drone de combat des forces armées ukrainiennes a tenté d'attaquer une tour de refroidissement de la centrale nucléaire de Novovoronezh", dans le centre de la Russie, dans la nuit de lundi à mardi.

L'AIEA rapporte avoir été informée par la Russie qu'un drone avait percuté la centrale. Il n'y a eu "aucune conséquence sur la sûreté nucléaire et aucun changement dans les niveaux de radiation" sur le site, a posté l'AIEA sur X. Le directeur de l'agence, Rafael Grossi, "réitère que les centrales nucléaires ne doivent jamais être attaquées", ajoute le message.

Rosenergoatom a déclaré que le drone "a été neutralisé par des moyens techniques" près de la centrale, provoquant son explosion après avoir percuté la tour de refroidissement. "Il n'y a eu ni dégâts ni blessés", a déclaré l'opérateur, ajoutant que l'incident n'avait pas affecté le fonctionnement de la centrale.

L'Ukraine n'a fait aucun commentaire dans l'immédiat, alors que Kiev a intensifié ses frappes contre les infrastructures énergétiques et pétrolières russes, considérant qu'il s'agit d'une réponse légitime à l'offensive de Moscou et à ses attaques quotidiennes contre les villes et les infrastructures ukrainiennes, qui ont parfois privé des millions de personnes de chauffage et d'électricité.

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