Guerre en Ukraine : la Russie de Vladimir Poutine est un "ogre" qui "a besoin de continuer à manger" pour survivre, estime Emmanuel Macron
Le chef de l'Etat a aussi appelé les Européens à "ne pas être naïfs" face à la Russie, dans un entretien à LCI après le sommet à Washington sur une éventuelle issue à la guerre en Ukraine.
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La Russie de Vladimir Poutine est "un prédateur, un ogre à nos portes" qui "a besoin de continuer de manger" pour "sa propre survie", a averti Emmanuel Macron dans un entretien sur LCI accordé à l'issue du sommet à Washington avec Donald Trump, Volodymyr Zelensky et les Européens sur une éventuelle issue à la guerre en Ukraine, et diffusé mardi 19 août. Le chef de l'Etat a aussi appelé les Européens à "ne pas être naïfs" face à la Russie.
"Depuis 2007-2008 [l'intervention russe en Géorgie], le président Poutine a rarement tenu ses engagements. Il a constamment été une puissance de déstabilisation. Et il a cherché à revoir les frontières pour étendre son pouvoir", a souligné le président français. Le président français pense que "la Russie est devenue durablement une puissance de déstabilisation et une menace potentielle pour beaucoup d'entre nous".
"Une menace pour les Européens"
"Un pays qui investit 40% de son budget dans de tels équipements, qui a mobilisé une armée de plus d'1,3 million d'hommes, ne reviendra pas à un état de paix et un système démocratique ouvert du jour au lendemain", a-t-il prévenu. "Donc, y compris pour sa propre survie, il a besoin de continuer de manger. (...) Je ne dis pas que dès demain, c'est la France qui sera attaquée, mais enfin, c'est une menace pour les Européens", a insisté le chef de l'État.
Cet entretien a été réalisé à l'issue de la réunion à Washington entre Donald Trump et plusieurs dirigeants européens où a été annoncée la tenue d'une rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine. Mais, dans un autre entretien à la chaîne américaine NBC News, Emmanuel Macron n'a pas caché qu'il ne partageait pas l'optimisme de Donald Trump sur la possibilité d'arriver à un accord de paix. "Quand je regarde la situation et les faits, je ne vois pas le président Poutine vouloir la paix maintenant, mais peut-être que je suis trop pessimiste", a-t-il déclaré.
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