Guerre en Ukraine : plusieurs pays quittent une réunion de l'ONU à l'apparition d'une commissaire russe visée par la Cour pénale internationale
Maria Lvova-Belova fait l'objet d'un mandat d'arrêt pour "crime de guerre de déportation illégale" de mineurs ukrainiens.
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Ils ont claqué la porte. Les représentants de plusieurs membres du Conseil de sécurité de l'ONU ont quitté mercredi une réunion sur l'Ukraine organisée par la Russie lors de l'apparition en visioconférence de la commissaire présidentielle russe aux droits de l'enfant, Maria Lvova-Belova, visée par la Cour pénale internationale (CPI).
Les représentants des Etats-Unis, du Royaume-Uni, de Malte et de l'Albanie ont quitté la pièce, tandis que les représentants des 11 autres membres sont restés. Maria Lvova-Belova a, pour sa part, dénoncé une "campagne de discréditation" contre son pays.
La CPI a émis en mars un mandat d'arrêt historique contre le président russe, Vladimir Poutine et la commissaire russe à l'enfance, estimant qu'ils étaient présumés responsables du "crime de guerre de déportation illégale" de mineurs ukrainiens. Kiev accuse la Russie d'avoir "enlevé" plus de 16 000 enfants d'Ukraine depuis le début de l'offensive il y a un an. La Russie assure, elle, avoir "sauvé" ces enfants des combats et avoir mis en place des procédures pour les réunir avec leurs familles.
La Russie "abuse de ses privilèges"
Dans un communiqué commun, une cinquantaine de pays, dont la France, l'Etats-Unis, le Japon, la Suisse, l'Ukraine, le Guatemala, ont accusé la Russie d'"abuser de ses pouvoirs et privilèges de membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU pour répandre de la désinformation concernant ses enlèvements généralisés et déportations forcées illégales de milliers d'enfants ukrainiens".
"La propagande ukrainienne et les médias occidentaux ont délibérément et minutieusement déformé la situation, disant que c'était un crime de sauver ces enfants sous les bombardements", a de son côté défendu mercredi l'ambassadeur russe à l'ONU Vassili Nebenzia, qui avait précédemment assuré que cette réunion avait été planifiée "bien avant" la décision "stupide" de la CPI.
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