Guerre en Ukraine : la Russie est "coupée du monde, du point de vue de l'information", déplore Reporters Sans Frontières
Les médias russe sont contraints par le gouvernement de supprimer toute référence à des civils tués par l'armée russe en Ukraine, ainsi que les termes "d'invasion", "d'offensive" ou de "déclaration de guerre".
/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
/2022/02/27/phpYX9UC5.jpg)
La population russe est "coupée du monde, du point de vue de l'information", déplore samedi 26 février, sur franceinfo, Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters Sans Frontières. Le pouvoir exerce une censure dans les médias sur le récit du conflit en Ukraine. "On a l'impression de revenir 50 ans en arrière avec des mots interdits, comme 'invasion' ou 'offensive'", relate Christophe Deloire.
>> Suivez les dernières informations concernant la guerre en Ukraine
"L'ensemble des Russes sont privés de leur droit légitime à l'information", dénonce le secrétaire général de Reporters Sans Frontières alors que le régulateur russe des médias a ordonné aux médias nationaux, samedi 26 février, de supprimer de leurs contenus toute référence à des civils tués par l'armée russe en Ukraine, ainsi que les termes "d'invasion", "d'offensive" ou de "déclaration de guerre". Le régulateur impose aussi aux médias de ne reprendre que des sources officielles pour parler de la guerre. L'accès aux réseaux sociaux est aussi limité.
Les journalistes réduits au silence
"J'ai rencontré, il y a quelques jours, un journaliste russe qui était à Paris et qui me racontait comment des journalistes qui avaient simplement des abonnés occidentaux étaient accusés d'être des agents de l'étranger", relate encore Christophe Deloire. "Vous pouvez être accusé d'à peu près n'importe quoi, ce qui permet d'intimer le silence aux journalistes dignes de ce nom et de remplir le silence d'un appareil de propagande".
Les médias indépendants sont "peu nombreux" en Russie, indique Christophe Deloire. "Il y a Novaïa Gazeta, le journal de Dmitri Mouratov qui a obtenu cette année le prix Nobel de la Paix mais qui, au cours de son histoire, a eu cinq journalistes tués dont Anna Politkovskaïa", ajoute-t-il.
À regarder
-
Cookie, burger : le croissant à toutes les sauces
-
Sauvetage spectaculaire : hélitreuillé depuis l'Arc de triomphe
-
Retour de S. Lecornu : peut-il tenir ?
-
"Je ne l'ai pas tuée" : Cédric Jubillar réaffirme son innocence
-
Oeufs, à consommer sans modération ?
-
Ours : ils attaquent même dans les villes
-
Ce radar surveille le ciel français
-
On a enfin réussi à observer un électron !
-
"Manifestation des diplômés chômeurs, un concept marocain !"
-
Crise politique : "La dernière solution, c'est la démission du président de la République"
-
Le loup fait taire la Fête de la science
-
Les tentatives de suic*de en hausse chez les adolescentes
-
Défi chips : alerte dans un collège
-
Quand tu récupères ton tel à la fin des cours
-
Ukraine : le traumatisme dans la peau
-
Teddy Riner s'engage pour sensibiliser sur la santé mentale
-
Suspension de la réforme des retraites : les gagnants et les perdants
-
Ukraine : le traumatisme dans la peau
-
L'espoir renaît à Gaza après l'accord de cessez-le-feu
-
Une école pour se soigner et réussir
-
Taux immobiliers : est-ce le moment d'acheter ?
-
La panthéonisation de Robert Badinter
-
Cancer : des patientes de plus en plus jeunes
-
"Le Bétharram breton" : 3 établissements catholiques dénoncés par d'anciens élèves
-
Cessez-le-feu à Gaza : un premier pas vers la paix
-
Quand t'as cours au milieu des arbres
-
Il gravit la tour Eiffel en VTT et en 12 min
-
Pourquoi on parle de Robert Badinter aujourd'hui ?
-
Robert Badinter : une vie de combats
-
La tombe de Robert Badinter profanée à Bagneux
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter