Guerre en Ukraine : fin de la réunion de crise des Européens à Paris qui présentent un fragile message d'unité
Donald Trump a semé le désarroi chez ses alliés européens en parlant la semaine dernière avec son homologue russe Vladimir Poutine, faisant planer la menace de voir le Vieux Continent rester spectateur d'une négociation en tête-à-tête pour mettre fin à trois ans de guerre en Ukraine.
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Désarçonnés par le dialogue entre Donald Trump et Vladimir Poutine sur l'Ukraine, les dirigeants de pays-clés européens se sont réunis en urgence lundi 17 février à Paris pour afficher un front uni, mais ont aussi étalé leurs divisions sur l'envoi de troupes de maintien de la paix. Le président américain a semé le désarroi chez ses alliés européens en parlant la semaine dernière avec son homologue russe Vladimir Poutine, faisant planer la menace de voir le Vieux Continent rester spectateur d'une négociation en tête-à-tête pour mettre fin à trois ans de guerre en Ukraine.
"Je suis prêt à envisager un engagement des forces britanniques au sol aux côtés d'autres si un accord de paix durable est conclu", a déclaré le Premier ministre britannique Keir Starmer à l'issue de cette rencontre qui a duré plus de trois heures, au palais de l'Elysée. "Mais il doit y avoir un soutien des États-Unis, car une garantie de sécurité des États-Unis est le seul moyen de dissuader efficacement la Russie d'attaquer à nouveau l'Ukraine", a-t-il prévenu.
Peu avant, le chancelier allemand Olaf Scholz avait affirmé que l'Europe et les Etats-Unis devaient "agir toujours ensemble" pour la sécurité collective. "On n'est pas au moment de la paix, on est en plein milieu d'une guerre brutale", a-t-il insisté. Même si, de l'aveu du Premier ministre polonais Donald Tusk, tous les participants ont pris acte d'une "nouvelle phase" de la relation transatlantique.
Des divisions sur l'envoi de militaires en Ukraine
Mais au-delà de cette entente pour doper leur effort de défense, les Européens se sont écharpés publiquement sur un autre débat, celui de l'envoi de militaires en Ukraine pour assurer une éventuelle future trêve, pourtant au cœur des "garanties de sécurité" qu'ils sont appelés à fournir à Kiev dans des négociations avec Moscou.
Keir Starmer, qui ira la semaine prochaine voir Donald Trump à Washington et aimerait jouer un rôle de facilitateur entre les Etats-Unis et les Européens, s'y était dit prêt dès dimanche. Ce débat est "hautement inapproprié" et "prématuré", a en revanche protesté lundi le chancelier allemand, "un peu irrité" de le voir surgir maintenant. Donald Tusk, un fort soutien de Kiev, a aussi fait savoir que la Pologne ne déploierait pas de militaires.
La rencontre de l'Elysée se tenait au lendemain d'une conférence sur la sécurité à Munich, où le discours hostile du vice-président américain JD Vance à l'encontre des alliés des Etats-Unis a sidéré les Européens.
Et elle inaugure un ballet diplomatique qui se poursuivra avec des pourparlers inédits américano-russes prévus mardi en Arabie saoudite. Ils concerneront en particulier de "possibles négociations sur l'Ukraine", selon le Kremlin, même si la diplomatie américaine en a minimisé la portée en assurant qu'il ne s'agirait pas du début d'une "négociation".
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