Guerre en Ukraine : la Russie ne voit "aucune raison d'espérer des avancées miraculeuses", avant une nouvelle session de négociations

Les deux précédentes négociations entre Kiev et Moscou, en mai et juin, n'avaient débouché que sur des échanges de prisonniers et de corps de soldats tués.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov assiste à des pourparlers à Moscou (Russie), le 23 juin 2025. (PAVEL BEDNYAKOV / AFP)
Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov assiste à des pourparlers à Moscou (Russie), le 23 juin 2025. (PAVEL BEDNYAKOV / AFP)

S'il y avait le moindre espoir, il est vite douché. Le Kremlin a affirmé mardi 22 juillet ne pas s'attendre à des "avancées miraculeuses" lors des prochaines négociations entre Russes et Ukrainiens, prévues mercredi en Turquie.

"Il n'y a bien sûr aucune raison d'espérer des avancées miraculeuses, mais nous avons l'intention de défendre nos intérêts, de les garantir et d'accomplir les tâches que nous nous sommes fixées dès le départ", a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors d'un briefing auprès de la presse. Les deux précédentes sessions de négociation en mai et juin, organisées sous la pression du président américain Donald Trump, n'avaient guère apporté d'avancées sur un cessez-le-feu, ne débouchant que sur des échanges de prisonniers et de corps de soldats tués. Donald Trump a donné mi-juillet à la Russie cinquante jours pour parvenir à un accord avec Kiev, sous peine de sanctions sévères.

Dmitri Peskov avait souligné lundi que les positions des deux camps continuaient d'être "diamétralement opposées" : la Russie réclame que l'Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées de l'est et du sud du pays, en plus de la Crimée annexée en 2014, renonce aux livraisons d'armes occidentales et à toute adhésion à l'Otan. Des conditions inacceptables pour l'Ukraine, qui veut le retrait pur et simple des troupes russes de son territoire et des garanties de sécurité occidentales, dont la poursuite des livraisons d'armes et le déploiement d'un contingent européen, ce à quoi s'oppose Moscou.

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