Guerre en Ukraine : à Odessa, à cause du blocus des troupes russes, une partie de la récolte de blé commence à pourrir
C’est l’une des nombreuses conséquences de la guerre en Ukraine : une crise alimentaire mondiale se profile. Le blocus des ports ukrainiens, imposé par la Russie, a paralysé les exportations de céréales, à destination principalement d’Afrique et du Moyen-Orient.
Dans le golfe d’Odessa, la mer a été minée. Ce sont des mines lestées ou ancrées au fond et qui ont été installées par les deux belligérantss : par les Russes pour bloquer le trafic commercial, mais aussi par les Ukrainiens, pour empêcher l’ennemi d’approcher. Déminer cette zone pourrait prendre un peu de temps mais c’est faisable. Les Turcs pourraient être à la manœuvre, eux qui disposent de navires chasseurs de mines.
Le président de l’Union africaine Macky Sall a appelé au déminage du port d'Odessa. Et si le port est déminé, la Russie n’en profitera pas pour attaquer : c’est ce qu’a dit Vladimir Poutine à Macky Sall. La France de son côté plaide également pour une sortie de crise rapide. Paris évoque la mise en place de corridor, sécurisé, en Mer Noire, permettant aux navires marchands de quitter Odessa.
Dans le port, une partie du blé commence à pourrir
Un responsable du port explique que le délai de stockage de ces céréales n’est pas infini, et que pour le moment on ne parvient à évacuer le blé qu’au compte-gouttes, par voie terrestre. À la sortie de la ville, on voit tous les jours des milliers de camions qui se dirigent vers la Roumanie. Mais il y a embouteillage sur les routes. Il faut deux semaines pour rejoindre la frontière, qui n’est pourtant qu’à 250 kilomètres d’ici. Des exportations se font par train également mais les infrastructures ukrainiennes ne sont pas adaptées à un tel flux de marchandises.
La seule solution, c’est donc d’exporter ces millions de tonnes de céréales par la mer. 20 millions de tonnes actuellement, auxquelles vont s’ajouter dans les prochaines semaines 30 millions de tonnes issues de la récolte à venir. Par ailleurs, à Odessa, plus grand port d’Ukraine, près de la moitié de la population dépend du port pour vivre : dockers, marins, des employés de sociétés de logistiques. Tous se retrouvent aujourd’hui sans emploi.
À regarder
-
Vagues, rafales : la tempête Benjamin a battu des records
-
Tempête Benjamin : sauvetage en pleine mer
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
Cancer : grains de beauté sous surveillance grâce à l'IA
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter